Revitalisation du Vieux-PAT: une maison sur Saint-Jean-Baptiste fera partie du projet
La maison située au 76, boulevard Saint-Jean-Baptiste a été acquise par la Société de développement Angus (SDA), dans le cadre de son projet de revitalisation du Vieux-PAT. Le bâtiment qui aurait survécu à l’incendie de Pointe-aux-Trembles de 1912 devrait cependant échapper à la pelle mécanique.
La maison de deux étages se trouve près du fleuve et de la place du village. Elle se situe derrière l’immeuble de l’ancien commerce A et R fourniture qu’a acquis la SDA, et en face de la façade ouest de l’église Saint-Enfant-Jésus – un bâtiment qui est en processus d’achat par la SDA, qui souhaite le transformer en espace civique.
«On se dit: comment pourrait-on donner une vocation à ce bâtiment qui soit la plus agréable et sympathique possible pour tout le monde, […] faire de ce lieu un endroit un peu spécial, rassembleur? C’est notre motivation», assure Pierre Choquette, vice-président des communications et des affaires publiques à la SDA.
Un bâtiment «intéressant»
L’entreprise d’économie sociale souhaite entamer certaines démarches, notamment une consultation publique, dans le cadre de son projet de revitalisation, précise M. Choquette. Ainsi, le type de projet qui sera mis sur pied au 76, Saint-Jean-Baptiste n’est pas encore déterminé.
Mais contrairement aux six bâtiments que la SDA a acquis sur Notre-Dame, entre Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Anne, la maison ne devrait pas être démolie.
«C’est un immeuble intéressant. Est-ce qu’il peut y avoir des aménagements faits à l’intérieur du bâtiment et sur le terrain ? Sans doute», précise M. Choquette. En attendant, la SDA compte y installer éventuellement son bureau des ventes, lorsque la planification et la présentation du projet seront plus avancées.
Une maison qui aurait échappé aux flammes
Le Rôle d’évaluation foncière de la Ville de Montréal donne 1925 comme année de construction de la maison. Or, selon les membres de l’Atelier d’histoire de la Pointe-aux-Trembles, des documents historiques laissent croire que la maison aurait été construite plus tôt.
Selon certains documents, bien qu’endommagé par les flammes, le bâtiment qui comptait initialement un étage et demi aurait été épargné lors de l’incendie de 1912 qui avait détruit la majeure partie du village de Pointe-aux-Trembles.
Après l’incendie, des documents font plutôt état d’une maison de deux étages, ce qui laisse croire que la bâtisse aurait été rénovée après le sinistre et qu’on y aurait ajouté un étage, souligne Pierre Desjardins, vice-président de l’Atelier d’histoire.