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Le secteur économique réitère à nouveau son appui au REM de l’Est

L’événement a eu lieu au Club de golf Métropolitain Anjou. Photo: Gracieuseté, Catherine Boucher

Le dossier du REM de l’Est et le développement de l’est de Montréal se sont retrouvés au cœur d’une discussion entre la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantal Rouleau, et Jean-Denis Charest, président-directeur général de la Chambre de commerce de l’est de Montréal, le 4 avril.

Promesse de prolonger la ligne bleue de métro pour 2029, mise en place d’un réseau de navettes fluviales et avancement des travaux du SRB Pie-IX: «les premiers pas pour donner à l’est de Montréal une réelle mobilité digne de notre siècle» ont été faits au cours des dernières années, a affirmé M. Charest lors d’un dîner-conférence organisé par la Chambre de commerce de l’est de Montréal (CCEM).

Réitérant son appui au projet du REM de l’Est, le PDG a cependant rappelé que la réalisation du projet est toujours en discussion, alors que les audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) ont été repoussées récemment.

Dans ce contexte, la Chambre de commerce demande à Québec d’accélérer l’annonce d’un financement pour l’intégration urbaine et de régler les enjeux de gouvernance.

La ministre Chantal Rouleau a assuré que «l’argent est là» et que les montants seront confirmés «prochainement». Beaucoup de travail se fait pour trouver un mode de gouvernance qui convienne tant à CDPQ Infra, qu’à Québec et Montréal, a-t-elle également assuré.

«On a sur la table un partenaire prêt à financer et réaliser un projet de transport collectif de 10 G$. […] Si nous voulons un projet de transport structurant prêt à être réalisé de notre vivant, quand on met dans la balance les avantages et les inconvénients, je pense que c’est dans ce train qu’il faut embarquer», a indiqué la ministre.

Décontamination des sols

Malgré les 100 M$ débloqués par Québec pour la décontamination des terres de l’Est, Valérie Laganière, directrice des communications pour le Groupe C. Laganière, a déploré le fait que le programme d’octroi de subventions provincial actuellement en place est trop complexe, et trop lourd sur le dos des propriétaires qui souhaiteraient aller de l’avant «une fois pour toutes» avec un projet de réhabilitation environnementale.

«On est en année électorale, Québec a promis un autre 100 M$. Il est crucial de repenser les paramètres d’octroi de cette subvention, plus tôt que tard.»

Affirmant que la décontamination est «essentielle», la ministre Rouleau a assuré que l’attractivité du territoire sera améliorée avec le développement d’un réseau de transport structurant.

«Le gouvernement a un geste à poser. Mais l’industrie est là aussi. Il faut qu’on ait une bonne coordination de tous ceux qui peuvent investir, qu’on ait la même vision. Il ne faut pas que ce soit transformé n’importe comment», a-t-elle soutenu.

Le dîner-conférence a aussi été une occasion pour la Chambre de commerce de demander à Québec d’accélérer les investissements pour le développement de l’Est, en soulignant les besoins d’attirer les travailleurs et les familles en raison de la pénurie de main-d’œuvre. L’élue caquiste est revenue pour sa part sur divers projets du gouvernement sur les rails dans l’Est, tels les travaux de rénovation de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont ainsi que la construction de nouvelles écoles.

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