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On connaît la chanson: ce soir on chante!

Avis aux fans de karaoké : vos week-ends à pousser la chansonnette au pub du coin pourraient vous rapporter gros, très gros. Jusqu’à 200 000 $ pour être plus précis.

Adaptation québécoise du défunt jeu télé américain Don’t Forget the Lyrics, On connaît la chanson met à rude épreuve la mémoire musicale des chanteurs amateurs, lesquels doivent montrer qu’ils sont capables de poursuivre sur leur air d’aller quand les paroles des pièces qu’ils interprètent disparaissent de l’écran.

Pensez à un croisement de La fureur et de Who Wants to be a Millionaire. Car si l’ambiance de party rappelle les belles années de l’émission de Véronique Cloutier (présence de danseurs et d’un band live), le décor, les éclairages et la réalisation (des pauses impromptues pour créer un semblant de suspense) évoquent les quiz à grand déploiement.

À l’animation, Mario Tessier témoigne d’une belle empathie pour les concurrents, avec qui il n’hésite pas à pousser la note. Énergique mais pas trop cabotin, le comique se débrouille très bien loin de José Gaudet, son complice des Grandes Gueules.

«C’est l’émission parfaite pour moi parce que je suis un chanteur frustré! lance-t-il en entrevue. Dans les partys, je finis toujours par me prendre pour Michael Bublé!»

Dans la première des 11 émissions de la saison, qui sera diffusée dimanche à 19 h à TVA, Tessier se fait toutefois voler la vedette par son invitée, une étudiante allumée originaire de Québec nommée Patricia Morasse. Âgée de 31 ans, la concurrente en met plein les oreilles au public en studio, déployant sa voix juste et puissante avec une assurance déconcertante.

Mais Tessier insiste : pas besoin de gazouiller comme un rossignol pour fouler le plateau d’On connaît la chanson. «Le but, c’est de connaître les paroles; ce n’est pas de bien chanter», répète l’animateur. Plus tard cet automne, on nous promet même des candidats au talent vocal plutôt limité… ce qui risque de mettre à l’épreuve notre attachement à ce quiz : a-t-on vraiment envie de finir nos week-ends sur une série de fausses notes? Pas sûr.

Trois clés

Parce que les encyclo­pédies musicales sur deux pattes à la Gregory Charles ne courent pas les rues, chaque candidat dispose de trois clés durant l’aventure : les «choristes» (il demande de l’aide à ses amis en studio), les «2 mots» (on lui donne une partie de la solution) et le «parolier» (on lui offre trois choix de réponses).

Bien entendu, le niveau de difficulté des épreuves augmente au fur et à mesure que le candidat grimpe dans l’échelle des gains. Plus la somme est élevée, plus le nombre de mots à trouver est important.

Parmi les morceaux joués par David Laflèche et ses musiciens au cours de la première émission, citons Les cactus (Jacques Dutronc), Suavemente (Elvis Crespo), Illégal (Corbeau), Save the Last Dance for Me (Michael Bublé) et Un ange qui passe (Annie Villeneuve).

On connaît la chanson

À TVA, dimanche à 19 h

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