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«Hécatombe» chez les constables de la STM, dénonce l’opposition

Photo: Josie Desmarais/Métro

Un nombre record de 14 constables de la Société de transport de Montréal (STM) – près de 10% des effectifs totaux – ont démissionné en 2022, a dénoncé Ensemble Montréal lors du conseil municipal lundi.

C’est l’hécatombe dans le personnel dans la sécurité publique à Montréal.

Aref Salem, chef d’Ensemble Montréal

La Ville reconnaît que la société de transport est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre. La STM «travaille à pied d’œuvre» pour attirer les nouveaux conducteurs et les nouveaux constables, a toutefois assuré Valérie Plante en réponse aux questions de M. Salem.

Entre 2018 et 2021, entre cinq et sept constables ont démissionné chaque année. Les constables, anciennement appelés inspecteurs, assurent la sécurité dans le réseau de la STM.

La STM a embauché 16 nouveaux constables cette année, faisant passer les effectifs de 146 constables en 2021 à 151 en 2022.

Par ailleurs, Ensemble Montréal a déploré que 73 policiers du SPVM aient démissionné en 2022, également un sommet historique.

Un sentiment d’insécurité chez les chauffeurs d’autobus

Conséquence selon lui du manque d’effectifs en sécurité publique, Aref Salem a souligné le «cri du cœur» d’un chauffeur d’autobus lors du dernier conseil d’administration de la STM. Ce dernier décriait le fait que ses collègues et lui «ne se sentent plus en sécurité» la nuit.

Selon ses informations, il n’y aurait que trois véhicules de sûreté et contrôle de la STM pour patrouiller l’ensemble du territoire de la STM. «Lorsqu’un chauffeur demande l’assistance de l’équipe d’inspecteurs, le temps de réponse moyen est entre 12 et 15 minutes.»

«Notre administration a soutenu la STM dans tous ses besoins», s’est défendue Valérie Plante.

La mairesse assure que tous les efforts sont déployés pour assurer l’ensemble des activités de la STM. Tant pour «pour faire rouler nos autobus» que pour «assurer la sécurité de tous les employés de la STM», a-t-elle expliqué.

L’élue a également réitéré que les sommes allouées par le gouvernement du Québec étaient «insuffisantes» pour répondre aux besoins de la STM, et a affirmé négocier avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable pour obtenir du financement additionnel.

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