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La folie Pitbull s’empare des Plaines

Photo: Jonathan Julien/Collaboration spéciale/Métro

Le ciel était dégagé. La chaleur était au rendez-vous. Pitbull était en ville. Les conditions idéales étaient donc réunies vendredi soir pour un véritable party à ciel ouvert sur les plaines d’Abraham et c’est ce qui s’est produit. Le site a même fermé ses portes aux festivaliers plus de 40 minutes avant que la vedette de la soirée monte sur scène. Clairement, la folie Pitbull s’était emparée de Québec.

Il fallait circuler en ville en fin d’après-midi pour comprendre que cette soirée n’en serait pas une ordinaire. La circulation était plus dense qu’à l’habitude et de nombreux piétons occupaient les rues de Québec en étant légèrement vêtus ou en portant du maquillage brillant. Plus motivés, d’autres avaient s’étaient même déguisé en Pitbull! En arrivant à l’arrière de la scène, Métro a aussi pu constater qu’une file monstre s’était formée afin d’accéder au site par l’entrée du Cap-Blanc.

Peu réactive pendant les programmes de la Montréalaise d’origine hondurienne Isabella Lovestory et encore moins pendant celui de la Jamaïcaine Koffee, la foule massivement entassée s’est animée dès que le nom de celui qu’on surnomme Mr Worldwide s’est affiché sur les écrans. Et dès que Pitbull est monté sur scène, les milliers de spectateurs se sont mis à danser en synchronicité sans jamais s’arrêter!

Servant un déluge de succès du début à la fin, Pitbull a régné sur le plancher (On the Floor) tout au long de la soirée qu’il avait amorcé avec Don’t Stop the Party. À deux occasions, après Echa Pa’lla (Manos Pa’rriba) et I Know You Want Me (Calle Ocho), il s’est retiré de la scène pour céder toute la place à un DJ qui l’accompagnait.

Juste avant Feel This Moment, il a conseillé aux festivaliers de passer moins de temps sur leurs appareils électroniques. «On peut savoir quel montant d’argent on a ou on n’a pas, mais vous ne pouvez pas savoir combien de temps vous avez. Vous pouvez donner vos données ou votre vie privée, mais ne leur donnez surtout pas votre temps!», a-t-il recommandé pendant que plusieurs téléphones cellulaires étaient braqués sur lui pour immortaliser des fragments de la soirée.

Parfois entouré par six danseuses qu’il n’hésitait pas à toucher de manière sensuelle, il s’est adressé à la foule en anglais et en espagnol. Alors que l’énergie des spectateurs a semblé atteindre son apogée pendant Fireball, l’interprétation de Give Me Everything en conclusion de programme n’a pas donné sa place non plus. Les festivaliers ont également pu s’éclater sur les classiques Hotel Room Service, Rain Over Me, Gasolina ainsi que sur une reprise de DJ Got Us Fallin’ in Love d’Usher.

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