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La SPCA en mode adoption du 3 au 7 juillet

Photo: Métro

La période de déménagement qui bat son plein et Montréal se traduit chaque année par un nombre record d’animaux de compagnie abandonnés.

La Société canadienne pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) et la Ville de Montréal ont lancé jeudi une «opération adoption», qui se tiendra du 3 au 7 juillet, afin de permettre aux Montréalais d’adopter des chats.

La Ville réduira leurs coûts d’adoption de 50$. Si des outils existent, comme le site Petfinder.org, qui catégorise tous les animaux de tous les refuges, une période d’adoption est primordiale pour la survie de nombreuses petites bêtes, a rappelé Alanna Devine, directrice de la défense des animaux à la SPCA.

Pourquoi la période du déménagement est-elle plus propice à l’abandon?
Il faut comprendre que chaque année, de la mi-mai à la mi-août, le nombre d’animaux abandonnés double. On reçoit environ 1600 animaux par mois! Les raisons qu’on reçoit sont: «je déménage et je n’ai pas le droit à avoir un animal dans mon futur appartement». Certains laissent même leurs animaux dans leur ancien appartement, ce qui est criminel.

Quels sont les avantages de l’adoption?
Premièrement, vous ne contribuez pas à la surpopulation des animaux. Deuxièmement, vous sauvez la vie d’un animal. Et troisièmement, à la SPCA, on s’assure de la compatibilité entre le propriétaire et l’animal. Aussi, tous nos animaux sont stérilisés et vaccinés.

Pourquoi offrir des mesures uniquement sur les chats?
Pour chaque chien qu’on reçoit, on reçoit trois chats. Et en cette période de temps, beaucoup sont nés à l’extérieur.

Et que se passe-t-il avec ceux qui ne sont pas adoptés?
L’euthanasie est vraiment le dernier recours. Nous avons des liens avec des refuges de l’extérieur de la province comme au Vermont où il y a des listes d’attente pour adopter un chien.

Y a-t-il une situation spéciale à Montréal?
Le phénomène est québécois. En permettant aux propriétaires d’interdire des animaux dans les baux locatifs, cela favorise le nombre d’abandons. En Ontario c’est impossible de faire ça. En plus, en Ontario, il n’y a pas une journée ou une période de l’année où tout le monde déménage. À Montréal, les lois ne sont pas adaptées. Il y a en plus un retard dans la sensibilisation.

Avez-vous un exemple de loi bien adaptée?
À Toronto, il est interdit de vendre des chats et des chiens dans des animaleries. Cela réduit le nombre d’animaux dans les refuges. Les gens ne vont pas acheter sans réfléchir.

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