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281, les dieux de la scène: Annie et ses hommes

Photo: Photo gracieuseté Moi & Cie

281, les dieux de la scène, c’est 13 épisodes, 6 danseurs, 1 patronne et 1 club qu’on n’a plus besoin de présenter.

«On a acquis une crédibilité dans notre domaine. On suscite un tas de questions. Les gens sont curieux et il y a beaucoup de préjugés. [C’est pourquoi] je considérais que ça pourrait effectivement servir le 281 de présenter qui nous sommes», soulignait hier Annie Delisle, propriétaire du célèbre club sis rue Sainte-Catherine Est, pour expliquer pourquoi elle avait fini par dire oui à une série tournée dans son institution.

C’est d’ailleurs dans cet antre qu’on projetait hier les deux premiers épisodes des Dieux de la scène, un docuréalité réalisé par Simon Sachel, qui a notamment été aux commandes d’Occupation Double. Pour les besoins de la série, 6 danseurs ont été choisis parmi les 18 qui se produisent toutes les semaines au 281. Et c’est le parcours de ces six gars que l’émission propose de suivre.

Comme dans un boys band, chacun des garçons est défini par une caractéristique. Il y a Shawn-la-star, Tyler-le-playboy, Andrew-le-vétéran, Hayden-le-badboy, Jordan-le-MC et Sam-la-recrue.

Une des présences les plus importantes dans le travail de ces messieurs, ce sont bien sûr les spectatrices, souvent extatiques, qui viennent les voir à l’œuvre. Mais c’est surtout leur patronne, Annie Delisle, qui mène l’endroit d’une main de fer.

Dans les deux premiers épisodes, on voit notamment la propriétaire insister sur l’importance, pour les danseurs, de porter leurs bottes de construction pendant les numéros. Ou chicaner un des employés qui est sorti du club pendant son shift pour acheter un paquet de gomme. Mais ce sont ces règlements très stricts qui font en sorte que l’endroit est teinté d’une ambiance festive plutôt que glauque, estime le producteur des Dieux, Robert Montour. Ce dernier avance que c’est également en raison de ces règles que son équipe n’a pas capté d’éléments plus «sombres» (que certains associent traditionnellement aux bars de nuit) en entrant dans les coulisses du 281.

«Il y a une ambiance de party, les gens ne sont pas gênés de venir ici. Ils viennent faire la fête et c’est ce qu’on a filmé», assure-t-il. Il précise aussi que, pour ce qui est du montage, la propriétaire «avait un droit de regard en ce qui a trait à la protection de l’image du club». «Pour tout ce qui ne touche pas à l’image, c’est la production qui décidait de ce qui allait en ondes.»

Alors, parmi ce qui se retrouvera en ondes dans les premiers épisodes, il y aura quoi? Eh bien, il y aura, entre autres, une brève introduction des six comparses, dont Tyler-le-playboy qui précisera à la caméra: «Tu veux que j’te parle des femmes? Je ne vais pas te parler des femmes, ce sont les femmes qui parlent de moi!» Sur une note plus triste, le plus jeune employé, Sam, racontera le décès de son père. Pendant le visionnement de ce moment, devant notre table, les six héros, qui regardaient la série, semblaient très émus.

Serrement d’épaules, mots d’encouragement… Cette camaraderie se retrouve d’ailleurs à l’écran dans l’extrait où certains des danseurs aident Hayden, séparé depuis peu, à déménager dans un nouvel appart. «J’suis tombé en amour, pis une fille, tsé, des fois, ça peut fucker ton jugement un p’tit peu», lance-t-il.

Si le sujet vous intrigue, l’émission sera présentée sur les ondes de Moi & Cie tous les mardis à 22h dès le 26 août. Ah, pis le 281, lui, est ouvert du jeudi au samedi, de 20h à 3h am.

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