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Valois: un secteur sécuritaire selon la police de Pointe-Claire

Photo: TC Media / Keith McAuliffe

Le poste de police du quartier 5 assure que le secteur de Valois n’est pas un quartier à problèmes malgré la vaste opération policière du 11 mars à Pointe-Claire sur le rue Donegani visant le repaire d’un groupe criminalisé, lié au trafic de stupéfiants.

«Le quartier n’est pas un endroit inquiétant pour élever sa famille», soutient Hélène Jubinville, agente socio-communautaire au PDQ-5. Ce ne sont pas eux qui sont reliés aux vols par effraction dans les commerces».

Ce quartier qualifié de «tranquille» par les commerçants et les résidents rencontrés sur place est situé près de la gare Valois. Il compte un secteur résidentiel et une artère commerciale sur Donegani, lieu de l’intervention policière, où on trouve une trentaine de commerces.

Surprise dans le voisinage
Dans les jours ayant suivi l’intervention de la police, TC Media s’est entretenu avec plusieurs commerçants et résidents du secteur. Tous étaient surpris de la présence de ce groupe criminalisé qui opérait à quelques pas de chez eux.

Personne n’a voulu donner son identité à la représentante du journal, par crainte de représailles.«C’est à côté de chez nous. On ne s’y attend pas dans un petit secteur familial comme Valois», a partagé une résidente habitant dans le secteur depuis 20 ans.

Une employée du Studio de photos C2 abonde dans le même sens. «On pense toujours que ça se produit ailleurs que chez nous. Je ne pensais jamais avoir un jour un groupe criminel comme voisin. Je suis étonnée, je n’ai jamais rien trouvé de curieux à cet endroit.» Cette dernière a aussi souhaité conserver l’anonymat.

Le PDQ-5 a rencontré le voisinage immédiat pour leur expliquer la situation et les rassurer à la suite de l’intervention policière au 66, rue Donegani.

«Nous maintiendrons une vigilance sur l’endroit, mais qui ne se traduit pas nécessairement par une présence policière plus élevée», souligne le commandant du poste de police, Mohamed Bouhdid.

Deux accusés de Pierrefonds
Parmi les six personnes ayant comparu au palais de justice de Montréal le 12 mars pour diverses accusations relatives aux drogues et aux armes à feu, on retrouve David Manneh, un résident de Pierrefonds. Âgé de 35 ans, cet homme ne possède pas un dossier criminel imposant, sauf un méfait au code de la route pour avoir brûlé un feu rouge.

Evangeline Tyler Kosowan également de Pierrefonds, est aussi au nombre des accusés. Cette femme de 20 ans ne possède pas de dossier criminel.

Depuis le début de l’enquête amorcée à l’automne, des perquisitions ont eu lieu à Montréal, dans les Laurentides et dans l’ouest de la Montérégie. Ces frappes ont permis aux policiers de saisir 70 kilos de haschisch et 500 grammes de cocaïne.

 

 

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