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Fusillade dans une boîte de nuit de Laval

Photo: FELIX O.J. FOURNIER/MÉTRO

Une querelle verbale a dégénéré dans la soirée du 22 février alors qu’un individu de 30 ans aurait fait feu sur un autre, en présence de plusieurs clients rassemblés au bar Le Soouund, situé au 602, boulevard Curé-Labelle.

Ce commerce jouxte le resto-café-club Volluume, adjacent au motel Chomedey Inn. Il était 22h quand plusieurs appels ont été faits au 911 pour témoigner de coups de feu.

À l’arrivée des policiers et ambulanciers d’Urgences-santé, ceux-ci ont pris charge de la victime atteinte d’un projectile au haut du corps. On n’a jamais craint pour la vie de l’homme âgé de 32 ans qui repose toujours en centre hospitalier.

Simultanément, les patrouilleurs ont rencontré plusieurs témoins qui ont donné une description physique et vestimentaire du suspect. Ce dernier a été rapidement intercepté une rue plus loin. Il a passé la nuit en cellule et attend d’être rencontré par les enquêteurs de la Police de Laval.

La victime n’a toujours pas obtenu le feu vert pour faire sa déposition officielle et donner sa version des faits, s’il accepte de collaborer.

Aucune arme à feu n’a été retrouvée sur le suspect, ni ailleurs, pour l’instant. Les policiers attendent de recevoir les mandats nécessaires pour procéder à une fouille complète du bar à chicha, ainsi que des véhicules demeurés dans le stationnement.

Premier incident

Dans la nuit du 3 juin 2016, le même bar avait déjà été le théâtre d’une agression armée. Un employé du bar avait probablement évité le pire quand il n’avait subi qu’une lacération au bras en tentant d’éloigner un trio de jeunes armés d’un bâton de baseball, couteau et une arme à feu, peu après minuit.

Âgé dans la vingtaine, chaque jeune homme portait un foulard lui couvrant partiellement le visage. Quand l’employé était sorti pour les sommer de déguerpir des lieux, le trio l’avait poursuivi à l’intérieur du bar où avait éclaté une échauffourée. Un coup de feu avait été tiré et la victime avait subi une blessure, avant que les agresseurs ne prennent la fuite à pied. On n’avait jamais craint pas pour la vie de la victime.

Une scène de crime avait été dressée et le maître-chien avait trouvé le bâton de baseball, sans autre résultat.

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