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Montréal veut être carboneutre d’ici 2050

La mairesse Valérie Plante Photo: Josie Desmarais/Métro

L’administration de Valérie Plante souhaite que Montréal devienne une ville carboneutre d’ici 2050.

«On accélère les efforts, le rythme et les ressources qui vont être déployés pour que la Ville de Montréal soit proactive et qu’elle puisse répondre à ses objectifs le plus rapidement possible», a dit la mairesse Valérie Plante, mercredi, pendant la réunion du comité exécutif de la ville de Montréal.

Cette mesure a été annoncée mercredi en marge du Sommet mondial d’action pour le climat (Global climate action summit) de San Fransisco, où Montréal est d’ailleurs représenté par le maire de Verdun et responsable de l’environnement au comité exécutif de Montréal, Jean-François Parenteau.

Mme Plante a précisé que cet objectif concernait les équipements et les installations municipales, tels que ses bâtiments et ses véhicules notamment.

«On commence par donner l’exemple, on pose des gestes forts. Mais à long terme, on ne peut pas faire ça tout seul. On a besoin des citoyens qui décident de laisser la voiture solo pour d’autres modes de transports», a illustré Mme Plante, affirmant ne pas pouvoir demander à tous les citoyens de rendre leur logement carboneutre sans une aide adaptée.

«Il faut investir des fonds et les accompagner avec des programmes de financement. Alors, ça touche premièrement la Ville de Montréal, et en même temps, on accompagne les citoyens», a-t-elle ajouté.

La Ville adhérera aussi à la déclaration «Advancing towards zero waste», qui prône l’élimination des déchets. Montréal veut réduire sa production de déchets solides d’au moins 15% d’ici 2030 et réduire de moitié l’enfouissement et l’incinération de déchets dans la même période.

La mairesse entend aussi «mettre en avant des pratiques urbaines innovantes qui favorisent l’émergence de quartiers durables», grâce à des programmes de recyclage ou de réutilisation de déchets.

Valérie Plante a expliqué vouloir concrétiser les engagements pris lors de l’Accord de Paris en 2015.

«C’est énormément d’efforts qui vont être déployés, mais on y croit, a-t-elle insisté. C’est pourquoi on a été élu. On est là pour que nos générations futures puissent avoir une plus belle ville, où on respire bien. Ça passe par des changements importants au niveau de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques.»

Ensemble Montréal n’a pas souhaité réagir à l’annonce.

Premier moyen de transport à Montréal, la voiture est pourtant loin de disparaître des rues de la métropole, alors que 40% des émissions de GES de la province sont dues aux transports, dont 20% de cette proportion provient des véhicules légers. Près de 10 000 voitures s’ajoutent chaque année à l’ensemble des véhicules en circulations à Montréal.

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