Pacte fiscal: Montréal a «besoin d’oxygène», plaide la mairesse
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a de nouveau plaidé mercredi en faveur de la renégociation du pacte fiscal qui lie les municipalités au gouvernement du Québec.
«On a besoin du pacte fiscal pour s’assurer que ça ne soit pas seulement la taxe foncière qui réponde à tous les besoins des Montréalais», a déclaré mercredi Valérie Plante en séance du comité exécutif, ajoutant que la Ville a «besoin d’oxygène».
Au cours des prochains jours, la mairesse rencontrera la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, afin de discuter la renégociation du pacte fiscal.
Actuellement, 70% de tous les revenus de la Ville proviennent de la taxe foncière, qui provient des propriétaires d’immeubles et des commerçants.
«Toutes les choses que je dois payer, le réseau d’égouts, l’aide pour les personnes itinérantes, toutes les choses dont on doit s’occuper, en tant que Ville, dépendent de la taxe foncière», a rappelé mercredi la mairesse, en marge d’une conférence de presse à la Place Bonaventure.
«Une de nos réalités, par exemple, c’est que beaucoup de nos infrastructures ont été faites il y a 50 ans. Et là, je n’ai pas l’argent pour les rénover», a ajouté Mme Plante, qui participera jeudi à une rencontre préparatoire avec d’autres maires de l’Union des municipalités du Québec afin d’établir une position commune quant au prochain pacte fiscal.
L’Union des municipalités du Québec propose notamment le transfert d’un point de pourcentage des revenus provenant de la taxe de vente vers les municipalités afin que ces dernières disposent de plus de ressources financières.