L’écrivaine et traductrice Lori Saint-Martin décède subitement

Photo: collaboration spéciale

L’écrivaine et traductrice Lori Saint-Martin, membre de la Société royale du Canada et de l’Académie des lettres du Québec, est décédée subitement ce samedi 22 octobre, à Paris. La triste nouvelle a été relayée par la maison d’édition Les Éditions du Boréal, plus tôt dans la matinée.

Cette dernière indiquait ne pas avoir d’informations précises au sujet de la mort soudaine de l’essayiste originaire de Kitchener en Ontario.

Bien qu’issue d’une province anglophone, Lori Saint-Martin a effectué la plus grande partie de sa carrière à Montréal, en français, langue pour laquelle elle connut un «véritable coup de foudre» au cours de son adolescence.

Elle est l’auteure de plusieurs romans et recueils de nouvelles. Récemment, Lori Saint-Martin faisait paraître Pour qui je me prends, un récit autobiographique relatant son parcours surprenant, ainsi qu’un essai en hommage à la traduction littéraire, Un bien nécessaire.

Ses travaux en traduction, réalisés avec son mari Paul Gagné, lui ont permis d’acquérir une renommée internationale et de remporter de nombreux prix, dont quatre Prix littéraires du Gouverneur général.

En parallèle de sa carrière d’écrivaine, Lori Saint-Martin a également tenu un rôle important dans le domaine de l’enseignement. En tant que chercheuse, elle s’est notamment intéressée à la question du féminisme dans la littérature.

Lori Saint-Martin était membre et coordonnatrice de la recherche à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM, et en outre une spécialiste de Gabrielle Roy.

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