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Nez délicats s’abstenir: le phéromone party ou trouver l’amour par l’odeur

BIG/AFP/REELAXNEWS - BUM Interactif

Dans ce bar branché de l’est de Londres, ils sont des dizaines à renifler des sachets en plastique. À l’intérieur, pas de substance illicite, juste des t-shirts usagés et odorants.

Ces audacieux célibataires participent à une « phéromone party », un mode de rencontres importé des États-Unis, basé sur l’idée que l’odeur joue un rôle-clé dans le choix d’un partenaire sexuel.

Tous ont accepté de porter un t-shirt en coton trois nuits d’affilée, sans déodorant ni parfum, et de l’apporter à la soirée. Les vêtements ainsi imprégnés d’émanations corporelles sont placés dans des sachets en plastique transparent, portant chacun un numéro, sur un conventionnel fond rose pour les filles et bleu pour les garçons.

Ceux qui ont trouvé l’odeur de leurs rêves vont se faire photographier avec le sachet choisi. Les clichés sont ensuite projetés au mur, donnant l’occasion aux heureux propriétaires des t-shirts sélectionnés d’aller se faire connaître.

« C’est un concept tellement bizarre que les barrières tombent, c’est une façon incroyable de briser la glace », constate Judy Nadel, qui a lancé ces « phéromones parties » à Londres cette année en reprenant ce concept lancé aux États-Unis en 2010 par une artiste, Judith Prays. Une autre est prévue en Nouvelle-Zélande en août.

Le principe de ces soirées s’inspire d’une expérience menée en 1995 par un scientifique suisse, Claus Wedekind, et de l’idée que les phéromones, substances chimiques jouant un rôle important dans le comportement sexuel des animaux, sont également perçues par les humains.

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