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Faible taux de vote et irrégularités en Irak

An Iraqi voter casts his vote at a polling station in the city of Mosul on May 12, 2018, still partially in ruins from the devastating months-long fight to oust the Islamic State (IS) group. Iraq began voting in its first parliamentary election since declaring victory over the Islamic State group, with the country hoping to shore up a fragile peace and rebuild. Polling stations opened around the conflict-scarred nation under tight security as jihadists still pose a major security threat despite a sharp fall in violence. / AFP PHOTO / AHMAD AL-RUBAYE Photo: AFP
Rédaction - The Associated Press

BAGDAD — Les bureaux de vote ont fermé leurs portes samedi soir en Irak au terme de la première élection du pays depuis la proclamation de la victoire contre Daech (groupe armé État islamique).

Ce quatrième exercice démocratique depuis la chute de Saddam Hussein en 2003 a été terni par des irrégularités et un faible taux de participation.

Toutefois, aucun bureau de vote n’a fait l’objet de bombardements, une première depuis l’invasion de l’Irak par les États-Unis il y a 15 ans.

Le premier ministre sortant Haidar al-Abadi a déclaré qu’il s’agissait d’un «jour historique» qui s’était déroulé «paisiblement» pour tous les Irakiens.

Riyadh al-Badran, un membre de la commission électorale nationale de l’Irak, a annoncé que le taux de participation avait atteint 44 pour cent, soit le taux le plus bas depuis 2003.

Les résultats du vote devraient être connus au cours des 48 prochaines heures, soit d’ici lundi selon les observateurs indépendants qui supervisent le processus électoral.

Aucun candidat n’ayant réussi à s’imposer, les négociations pour déterminer qui sera nommé premier ministre avec le mandat de former un gouvernement pourraient s’étirer sur plusieurs mois.

Tôt samedi matin, les électeurs avaient commencé à exercer leur droit de vote au terme d’une course sans favori.

Le parti de M. al-Abadi faisait face à une forte compétition de la part des formations politiques qui entretiennent des liens étroits avec l’Iran.

Le plus sérieux adversaire du premier ministre était son prédécesseur Nouri al-Maliki, écarté du pouvoir en 2014.

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