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BIXI passe la septième vitesse mais n’étendra pas son territoire

Photo: Josie Desmarais/Métro

Malgré une année record en 2016 et l’ajout de 1000 vélos cette année, BIXI ne s’implantera pas dans de nouveaux quartiers cette saison.

«À terme c’est certain qu’on pense à étendre le réseau, mais il faut y aller étape par étape. Là, on opte pour la densification», a déclaré le maire de Montréal Denis Coderre mercredi, à trois jours de l’ouverture des pistes cyclables et du lancement de la neuvième saison de BIXI. Certains quartiers densément peuplés, comme Saint-Laurent, pourraient donc en faire partie dans le futur, a-t-il ajouté.

Même si une analyse de l’Institut économique de Montréal (IEDM) clame que BIXI aura englouti 60M$ de fonds publics d’ici 2019, le maire de Montréal clame que ça a été un bon investissement. «Si on n’avait pas repris BIXI au moment de la faillite, ça aurait coûté des dizaines de millions de dollars à la population», a-t-il rétorqué en précisant que BIXI était un service public qui jouait aussi un rôle dans la mobilité durable et dans l’insertion sociale [l’entretien des vélos].

Avec l’ajout de 1000 vélos à sept vitesses, «BIXI est l’un des plus grands réseaux de vélos en libre-service en Amérique du Nord», a souligné Marie Élaine Farley, présidente de BIXI Montréal. Avec 235 000 clients en 2016, la hausse est de 81% depuis 2014.

Cette année l’OBNL offre un nouvel abonnement de 90 jours à 55$, l’achat de blocs de 10 trajets, dont le prix reste à déterminer, et présentera le 28 mai les 375 vélos personnalisés par les Montréalais lors du premier Dimanche BIXI gratuits de la saison.

Autre nouveauté, 540 bornes intelligentes seront déployées et permettront de louer des vélos avec la carte OPUS. «Ça devrait plaire aux parents d’adolescents qui veulent encourager l’utilisation spontanée du BIXI  chez leurs enfants qui ne sont pas encore abonnés», a déclaré Philippe Schnobb, président du CA de la STM.

L’élu de Projet Montréal, Marianne Giguère salue l’amélioration du service et espère que dans une prochaine étape les service sera déployé dans de nouveaux quartiers et 12 mois par an. «Ça rend de véritables services à la population, que ce soit en terme de mobilité ou de santé donc ça n’a pas nécessairement besoin d’être rentable», a-t-elle ajouté en référence à l’étude de l’IEDM.

 

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