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Le PQ mise sur le transport en commun

Photo: Archives Métro

Le Parti québécois souhaite un changement de cap en matière de financement du transport en commun dans la métropole.

Les péquistes, qui dévoilaient lundi leur plateforme pour la région métropolitaine, veulent augmenter la part dédiée au transport collectif dans l’enveloppe budgétaire allouée à l’entretien des infrastructures et du transport en commun.

«Il faut prendre l’argent dédié aux nouvelles routes et l’investir dans le transport collectif», a indiqué Nicolas Girard à Métro. Le député sortant de Gouin a établi lundi les priorités de son parti en matière de transport d’ici 2020: prolongement de la ligne bleu jusqu’à Anjou, ajout de 200 nouveaux autobus et de 300 kilomètres de voies réservées. Le tout, pour augmenter l’achalandage dans le réseau de transport en commun de 40% d’ici 2020.

En misant sur ces projets et non sur une taxe sur l’essence ou sur des péages, le PQ espère réduire la dépendance des Montréalais au pétrole et atteindre l’indépendance énergétique, afin de réaliser des économies. «La première étape est d’offrir une alternative à l’automobile», a expliqué M. Girard, qui souligne que l’ajout de voies réservées est un pas dans la bonne direction.

Le Parti québécois mise également sur l’électrification des transports. En puisant à même un nouveau fonds d’investissement stratégique de la Caisse de dépôt et placement de 10 G$, un gouvernement péquiste investirait massivement dans le secteur.

Les autres partis ont aussi dévoilé leurs grandes orientations pour la métropole. Les libéraux souhaitent investir 500 M$ à Montréal, dont 325 M$ pour la rénovation du métro uniquement. La Coalition Avenir Québec veut investir dans les trains de banlieue et les voies réservées, mais abandonnerait l’idée de prolonger la ligne bleue vers l’est. La CAQ souhaite aussi créer une nouvelle agence de transport, qui remplacerait l’Agence métropolitaine de transport.

Tirs contre la CAQ
Le Parti québécois a poursuivi ses attaques contre la Coalition Avenir Québec, lundi.

Le candidat péquiste dans Rosemont, Jean-François Lisée, a indiqué craindre que son parti échappe la majorité si trop de voix allaient au parti de François Legault. Il a appelé les souverainistes à voter pour le PQ, en arguant que M. Legault n’avait aucune intention de tenir un référendum.

«Les souverainistes doivent se réveiller et se rendre compte que M. Legault n’est plus leur homme», a lancé M. Lisée.

De son côté, Nicolas Girard a affirmé que M. Legault «abandonnait la métropole» en disant ne pas vouloir prolonger le métro vers Anjou, un projet qui fait pourtant consensus dans la communauté métropolitaine.

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