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Les BIXI n’arriveront finalement que le 15 avril à Montréal

Selon des données révélées cet été, la popularité de BIXI continue de croître malgré l’arrivée à Montréal du service de vélos électriques JUMP. Photo: Archives Métro

BIXI Montréal ne devancera finalement pas le début de sa saison. L’idée avait été avancée la semaine dernière pour désengorger le métro de Montréal et ainsi limiter la propagation du coronavirus dans les transports en commun.

C’est donc le 15 avril que la saison des vélos en libre-service (VLS) commencera, comme c’est le cas chaque année. Plusieurs stations d’ancrage sont d’ailleurs en cours d’installation à l’heure actuelle.

«La situation évolue rapidement pour l’ensemble de la population et pour toutes les organisations dans le contexte de la COVID-19. Nous vous tiendrons donc informés si la situation devait évoluer», avoue à Métro la chargée des relations médias chez BIXI Montréal, Bérangère Thériault.

Celle-ci se fait toutefois catégorique. «Nous prévoyons lancer le 15 avril, comme toujours», assure-t-elle. Mme Thériault affirme que le lancement de la saison «demande un travail de préparation étalé sur plusieurs semaines».

Plusieurs internautes ont partagé mercredi des clichés des camions d’installation de BIXI en pleine action sur la rue, se réjouissant du «retour» des VLS.

Vendredi dernier, Métro révélait que l’organisme évaluait ses capacités à «ouvrir plus tôt que prévu», et qu’une décision serait prise cette semaine à cet égard. «Ça dépend de la température, et surtout de la disponibilité de notre personnel», avait expliqué le porte-parole du groupe, Pierre Parent.

Des enjeux de taille pour BIXI

L’idée de devancer la saison, qui a d’abord été amenée par des élus de la Ville, avait enjoué plusieurs intervenants. Bon nombre d’adeptes des VLS à Montréal ont aussi applaudi l’initiative. Ils trouvaient celle-ci logique, dans le contexte où les autorités tentent de circonscrire la COVID-19.

Pour BIXI, l’enjeu «de main-d’œuvre» aurait toutefois été le principal problème, particulièrement en ce qui concerne les conditions de travail.

La plupart des employés au soutien routier de l’organisme signent effectivement des contrats «temporaires». Ceux-ci commencent et se terminent à des dates précises, donnant peu de flexibilité sur les horaires.

Les conditions météorologiques, parfois peu clémentes en mars et en avril, rendraient également un devancement de la saison plus difficile. Le nettoyage des rues, qui ne s’entame qu’à la mi-avril à Montréal, serait enfin un facteur à considérer.

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