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Les services de garde en «mode préparation» en attendant la réouverture

La Garderie du centre éducatif Rosemont, sur le boulevard Rosemont
La Garderie du centre éducatif Rosemont, sur le boulevard Rosemont Photo: François Carabin/Métro Média

Le gouvernement persiste et signe: les services de garde reprendront leurs activités dans la grande région de Montréal à partir du 1er juin. Sur le terrain, les garderies et les CPE tentent de rassurer les parents et préparent un retour sécuritaire.

Le port du masque et de la visière par les éducatrices fait d’ailleurs partie des consignes énoncées par Québec. Mardi, les établissements rejoints par Métro Média travaillaient à se les procurer.

«Il faut trouver un moyen de rendre ça amusant pour les enfants. Il ne faut pas leur faire peur. Ce qu’on va faire, c’est qu’on va se déguiser», observe la propriétaire de la Garderie du centre éducatif Rosemont, Nathalie Chiasson.

Dans cette garderie subventionnée de l’Est de Montréal, on a demandé l’équipement de protection nécessaire au gouvernement.

«Le ministère nous en fournit, mais moi j’en ai déjà acheté, au cas où», souligne Mme Chiasson.

Au CPE Halte-Répit d’Hochelaga Maisonneuve, les masques et les visières sont déjà arrivés. «On a déjà pris des habitudes de désinfection qui vont s’intensifier», ajoute sa directrice, Marie-Claude Langlais.

Rassurer les parents

Mme Langlais a constaté un comportement «prudent» de sa clientèle régulière. Elle s’attend à recevoir 23 à 24 familles dans son établissement, qui accueille généralement les enfants d’une centaine de familles sur des demi-journées d’activité.

«À partir du moment où on relance, nous, il faut qu’on soit là. On est un filet de protection pour plusieurs familles fragilisées. Donc, on a hâte de recommencer», lance-t-elle.

Fermée complètement parce qu’elle a le statut privé, la garderie La Marelle, dans Pointe-aux-Trembles, rouvrira ses portes début-juin. Sa directrice, Isabelle Boucher, appelle à prendre en compte «les besoins psychologiques des enfants».

«Ça fait deux mois qu’on s’est pas vus. On va avoir besoin d’un contact. Va falloir trouver des solutions», indique-t-elle.

«Pleine capacité»

D’abord ouverts à mi-capacité, les services de garde verront graduellement leurs capacités s’agrandir dans les semaines à venir. Isabelle Boucher s’inquiète des problématiques qui pourraient naître lorsque plus d’enfants reviendront à la garderie.

«À pleine capacité, la distanciation physique va être impossible à respecter. On aimerait que ça soit plus clair. Tantôt, quand on va être huit, dix,…», avance-t-elle.

Éducatrice à la Garderie du centre éducatif, Émilie Pelletier convient que «ça va être difficile». D’où l’importance, selon elle, de l’équipement de protection individuel.

«On n’est pas habitués de porter des masques, donc il va falloir s’habituer», lance-t-elle.

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