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Intimidation alléguée contre une victime: le SPVM ouvre une enquête

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L’évènement est survenu dans un commerce du boulevard Henri-Bourassa Est, près du boulevard Ray Lawson. Photo: Archives | Métro

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) enquêtera à l’interne sur des actes allégués d’intimidation posés par des policiers à l’égard d’une victime de violences sexuelles. Cette dernière a été agressée sexuellement en 2017 par un autre représentant du corps policier.

L’agent André Hébert-Ledoux avait été reconnu coupable au printemps d’agression sexuelle envers une victime, protégée par une ordonnance de publication.

Or, lors de ces mêmes audiences sur la peine, des collègues de l’agent de police auraient approché et «intimidé» la victime en pleine salle de cour, alors que le juge s’était absenté, rapporte le quotidien La Presse.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) reproche «une forme d’intimidation par l’accusé et par ses collègues policiers», relate le média montréalais. Rejoint par Métro jeudi, l’organisme gouvernemental n’a pas voulu répondre à nos questions «étant donné que le dossier est toujours en cours».

Toujours est-il que le SPVM veut faire la lumière sur ces événements. D’où l’ouverture d’une enquête interne, confirmée jeudi par l’inspecteur Sébastien De Montigny, de la division des communications.

«Le SPVM prend cette affaire très au sérieux», a indiqué le porte-parole du corps policier dans un échange de courriels.

La durée de l’enquête n’a pas été révélée par le service policier.

Des «lettres d’appui»

L’agent Hébert-Ledoux a par ailleurs reçu à la suite de son accusation et de sa suspension des «lettres d’appui» de certains de ses collègues.

«Le SPVM n’a […] d’aucune façon approuvé la rédaction de lettres pour M. Hébert-Ledoux. Ces lettres résultent d’initiatives personnelles qui n’ont pas reçu l’accord officiel du SPVM», a précisé jeudi l’inspecteur De Montigny.

Ces allégations ressurgissent alors qu’un climat de dénonciations pour violences sexuelles ébranle de nombreuses sphères au Québec. Les mondes du tatouage, de la culture et de l’enseignement supérieur, notamment, ont dû répondre à des allégations.

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