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Le pire de la 5e vague peut-être derrière nous dans le Grand Montréal

Photo: iStock

Un ralentissement de la croissance des cas et des nouvelles hospitalisations dans les prochaines semaines se profilerait pour le Grand Montréal, selon les simulations de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et du Groupe de recherche en modélisation mathématique et en économie de la santé liée aux maladies infectieuses de l’Université Laval.

Dans la moitié des simulations, les cas et les nouvelles hospitalisations pourraient déjà avoir atteint leur sommet ou l’atteindre dans les jours à venir. Pour l’autre moitié, les cas et les nouvelles hospitalisations pourraient continuer d’augmenter encore pendant quelques jours ou quelques semaines. 

Dans les prochains jours, les données d’hospitalisations, nouvelles et en cours, nous permettront de mieux comprendre la trajectoire de l’épidémie. Étant donné la transmission communautaire très élevée, la situation demeure fragile même si un ralentissement de la croissance des cas et des hospitalisations pourrait se produire prochainement.

Marc Brisson, chercheur au Groupe de recherche en modélisation mathématique et en économie de la santé liée aux maladies infectieuses de l’Université Laval

À défaut de données sur les cas, les données d’hospitalisations incidentes des prochains jours permettront de mieux comprendre la trajectoire de l’épidémie. Les projections doivent toutefois être interprétées avec prudence puisque des incertitudes persistent concernant la sévérité d’Omicron (incluant le risque de décès par cas), le rythme de vaccination, l’adhésion de la population aux mesures annoncées et l’impact du retour à l’école.

«En ce sens, un suivi de la transmission chez les jeunes au moment du retour à l’école est primordial pour mieux anticiper l’évolution de l’épidémie dans les prochaines semaines et le risque de percolation vers des groupes plus vulnérables», suggère Éric Litvak, vice-président aux affaires scientifiques à l’INSPQ.

Prédictions à revoir pour l’INESSS

Depuis la semaine dernière, l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) n’est plus en mesure de produire de façon fiable le rapport de prédiction sur les risques d’hospitalisation puisque celui-ci s’appuie sur le nombre de cas positifs déclarés. Or, les changements apportés dans les stratégies de dépistage pour tenir compte de l’évolution très rapide des nouveaux cas entraînent une sous-estimation importante du nombre de cas réels.

Pour la semaine du 3 au 9 janvier, compte tenu entre autres de la sous-estimation du nombre de cas réels et de l’incertitude entourant le taux de positivité, l’INESSS travaille à ajuster les modèles de projection en conséquence et prévoit de reprendre la publication de son rapport dès que le modèle sera stabilisé.

Chaque semaine, l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) rend disponibles les mises à jour des deux rapports sur les risques d’hospitalisation et sur les besoins hospitaliers qu’il produit en soutien aux décideurs et aux gestionnaires du réseau de la santé et des services sociaux.

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