Communauto augmente sa flotte à Montréal

Connaissant une hausse de popularité importante, l’entreprise d’autopartage Communauto ajoutera 800 véhicules à sa flotte à Montréal. Lors de la dernière saison estivale, il était parfois impossible d’avoir accès à un véhicule de ce service, sauf en s’assurant d’en réserver un plusieurs jours à l’avance.

L’entreprise a connu une hausse de ses abonnés de 30% au cours de 2021. Parmi les véhicules ajoutés, 600 sont greffés au service FLEX, qui ne nécessite aucune réservation au préalable. Les 200 autres véhicules seront accessibles en station.

D’ici la fin de la saison estivale, 3000 automobiles seront accessibles à Montréal. Communauto peinait à répondre à la demande des Montréalais lors de la saison estivale en raison de l’offre limitée en véhicules neufs sur le marché. Cette demande devrait s’accroître davantage avec la montée en flèche du prix de l’essence.

«Nous avons vécu cela en 2021 et nous craignons que cela puisse affecter aussi l’offre cette année, et ce, malgré nos efforts, commente le fondateur de Communauto, Benoît Robert. Une chose est certaine, Communauto a les capacités et la ferme intention de garantir la disponibilité nécessaire et de satisfaire les besoins grandissants des citoyens qui souhaitent adopter l’autopartage, en combinaison avec les autres offres de mobilité collectives et actives.»

La Ville de Montréal accueille la nouvelle avec «beaucoup d’enthousiasme», puisqu’elle encourage la mobilité partagée.

Retour forcé à l’essence

La rareté des automobiles hybrides et électriques forcera toutefois Communauto à remplacer une partie de ses véhicules verts par des modèles munis de moteurs à essence.

Des 110 modèles électriques de sa flotte, la moitié devra être remplacée par des modèles à l’essence. Les nouveaux véhicules ajoutés seront des Kia Niro EV, entièrement électriques.

En plus du Niro, d’autres véhicules utilitaires sport se grefferont à la flotte de Communauto, incluant les modèles Tucson et Kona de Hyundai. Ceux-ci seront disponibles à un coût supplémentaire de 10%.