Altercation entre passagers du métro après des propos racistes
Une vidéo d’un homme qui crache au visage d’une femme circulant sur les réseaux sociaux fait vivement réagir. L’altercation survenue sur la ligne orange du métro dans les environs du métro Beaubien a commencé lorsque la femme aurait utilisé le «mot en N» à l’endroit du jeune homme, ce qui l’a poussé à réagir.
«Je ne vends pas mon cul et je ne vends pas de dope, je suis juste enceinte», dit la femme au début de la vidéo, avant de se faire cracher au visage par le jeune homme, qui répond «fais quelque chose» à plusieurs reprises, avant d’ajouter «traite-moi de n**** une dernière fois» pour ensuite s’éloigner.
Rappelons que cracher au visage d’une personne peut être considéré comme une voie de fait, donc une infraction pouvant mener à un dossier criminel. À l’heure actuelle, le SPVM n’a pas reçu de plaintes de la part des deux personnes impliquées dans l’altercation, a-t-on confirmé à Métro.
Réactions de la STM
Cette situation a fait réagir la STM, qui souligne que de «tels événements sont rares» et que «le métro de Montréal est sécuritaire». La société de transport rappelle également l’importance de rapporter ce genre d’incidents lorsqu’ils se produisent, bien que ces derniers peuvent être éprouvants pour les victimes et les témoins.
«Rapporter les incidents nous permet d’agir de façon informée et concertée puisque nos équipes de constables spéciaux collaborent avec celles du SPVM lorsque surviennent des événements de ce type. L’ensemble de notre clientèle a le droit de se déplacer en bus et en métro de façon sécuritaire et agréable», précise la relationniste de presse pour la STM, Justine Lord-Dufour.
Il est à noter qu’en plus des 2000 caméras disséminées dans le métro de Montréal, des constables spéciaux peuvent prendre en charge rapidement des situations sur le terrain en procédant à l’arrestation pour des motifs raisonnables d’une personne ayant commis un acte criminel. La STM encourage également les usagers à utiliser les téléphones ou intercoms situés à proximité des portes dans chaque voiture de métro pour entrer en communication avec l’opérateur, ou même intervenir directement, dans la mesure où ils se sentent à l’aise de le faire.