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Un camp de jour pour jeunes autochtones voit le jour

Le ministre aux Affaires autochtones, Ian Lafrenière.
Le ministre aux Affaires autochtones, Ian Lafrenière. Photo: Josie Desmarais/Métro

Le camp de jour THRIVE verra le jour à Montréal la saison prochaine. Mis en place par l’Association Tasiutigiit, ce camp pourra accueillir environ 45 jeunes autochtones évoluant dans «des familles adoptives interculturelles, des familles d’accueil et des foyers de groupe à Tio:tia:ke [Montréal]», explique la coordonnatrice de l’Association Tasiutigiit, Stéphanie Bourassa.

Pendant neuf semaines, les jeunes pourront prendre part à des activités leur permettant d’apprendre sur le territoire ainsi que la maîtrise de compétences traditionnelles, en plus du «mentorat d’aînés autochtones et de gardiens du savoir», élabore celle qui est également chargée de projet.

En leur offrant des représentations positives de leur identité culturelle, le programme vise à donner aux jeunes autochtones la confiance, l’autonomie et la capacité de s’épanouir.

Stéphanie Bourassa, coordonatrice et chargée de projet de l’Association Tasiutigiit

Le camp THRIVE est l’initiative de la coordinatrice jeunesse de l’Association Tasiutigiit, Destiny Gregoire. Celle-ci est également étudiante autochtone au baccalauréat en travail social à l’Université McGill.

L’Association Tasiutigiit soutient les familles d’accueil et les familles adoptives des enfants inuits et des Premières Nations de Montréal. Sans approuver le retrait des jeunes autochtones de leur communauté, l’association offre des services et ressources à ces jeunes et leur famille lorsque cela s’est déjà produit.

La somme de 50 000$ sera versée par le gouvernement du Québec pour financer ce projet, ont annoncé conjointement le ministre de la Culture et des Communications et responsable de la Jeunesse Mathieu Lacombe et le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit Ian Lafrenière.

Le séjour duquel bénéficieront les campeurs reflètera leur réalité tout en leur permettant de s’épanouir, fait valoir M. Lafrenière, en plus de passer du temps avec des animateurs «ayant eux-mêmes vécu des expériences similaires». L’influence positive des mentors et des animateurs a également été soulignée par M. Lacombe et son adjoint parlementaire, Samuel Poulin.

Le camp permettra d’aider les jeunes à réussir leur transition vers la vie adulte en leur offrant les ressources et les outils dont ils ont besoin.

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse

Stéphanie Bourassa, elle, mentionne l’environnement culturellement sûr qui tiendra compte des traumatismes vécus par les jeunes, dans lequel ils pourront évoluer.

Le projet est soutenu dans le cadre de l’appel de projets Mobilisation, développement et accompagnement des jeunes Autochtones. Il s’inscrit également en complémentarité des mesures transversales s’adressant aux jeunes autochtones dans le Plan d’action jeunesse 2021-2024.

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