Plus de 500 blocages d’intersections abusifs constatés au pont Jacques-Cartier
La Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a mené pendant cinq jours une opération de surveillance aux abords du pont Jacques-Cartier. Ce sont plus de 700 infractions qui ont été constatées avec une transgression récurrente: les blocages abusifs d’intersections.
Parmi les 758 constats d’infraction remis aux conducteurs, 534 ont été transmis à des automobilistes qui bloquaient les intersections. C’est le problème le plus important aux abords du pont Jacques-Cartier. Les conducteurs s’engagent dans l’intersection et se trouvent bloqués au feu rouge, restant ainsi immobilisés au milieu de la route. Une source de danger non seulement pour les automobilistes, dont les véhicules d’urgence, mais aussi pour les piétons et les cyclistes.
Métro s’était rendu sur place lors du premier jour de l’opération pour suivre le travail de sensibilisation effectué par les policiers auprès des automobilistes. La commandante du poste de quartier (PDQ) 22, Krisztina Balogh, tire le bilan de cette opération: «Il y a énormément d’infractions constatées. Un effort collectif doit être fait, les comportements doivent changer.»
«La présence policière changeait les comportements, mais c’est impossible de laisser une équipe toute la journée. C’est pourquoi on va laisser du temps aux utilisateurs pour qu’ils ajustent leurs comportements. Puis on verra si on a besoin de recommencer ou de prendre de nouvelles mesures», prévient Krisztina Balogh.
La surveillance policière aux abords du pont restera importante
Durant cette opération, des policiers supplémentaires ont été appelés pour distribuer des constats d’infraction. Les infractions liées à l’usage injustifié des voies réservées et aux changements de voie ont été commises près d’une centaine de fois. Mais elles restent accessoires en comparaison des blocages d’intersections.
Le SPVM annonce que les policières et les policiers maintiendront une surveillance particulière aux abords du pont au cours des prochaines semaines.