Agora métropolitaine 2023: objectif développement durable
L’édition 2023 de l’Agora métropolitaine a permis à près de 800 personnes d’échanger et de réfléchir à des solutions aux enjeux actuels du Grand Montréal. Les solutions proposées par les citoyens, experts et élus visent principalement à relever des défis en matière «d’aménagement du territoire, d’environnement et de mobilité durable, et à assurer ainsi un développement durable du Grand Montréal», selon un communiqué de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).
L’événement, qui en est à sa cinquième édition, est organisé par la CMM. La CMM a d’ailleurs exposé nombre d’enjeux traités lors de l’Agora dans son dernier bilan du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD). Les solutions et «initiatives concrètes» ciblées lors de l’Agora du 25 mai figureront dans le prochain PMAD, lequel sera présenté en consultation publique à l’automne 2024.
La réflexion et les échanges de l’Agora alimenteront la révision du PMAD et serviront de base pour façonner le Grand Montréal de demain.
Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal
Les échanges et réflexions ont été alimentés par des ateliers thématiques portant sur des enjeux spécifiques. Parmi ceux-ci, «les leviers et les obstacles à la réduction de la dépendance à l’automobile; la préservation des milieux et la valorisation des activités agricoles; ainsi que les leviers d’action pour assurer la protection des milieux naturels et de la biodiversité».
Des solutions se voulant ambitieuses
Certaines des solutions mises de l’avant par les participants ont des cibles «ambitieuses», note la CMM dans son communiqué. Parmi celles-ci, on compte «la hausse des cibles de densification et de protection des milieux naturels; la mise en place d’une offre de transport collectif et actif minimale afin de créer une habitude d’utilisation; la mise sur pied d’un fonds pour encourager l’acquisition de terres agricoles par des municipalités».
Si ce n’est pas la première fois que ces solutions sont proposées, «il ne manque que l’appui financier des paliers de gouvernement pour les mettre en place», ont souligné plusieurs participants.