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Valérie Plante dresse le bilan de ses deux mandats comme mairesse

Valérie Plante lève les bras en guise de célébration de sa victoire électorale en 2017.
La mairesse de Montréal, Valérie Valérie Plante, lors de sa victoire électorale en 2017. Photo: Josie Desmarais/Archives Métro

Alors qu’elle s’apprête à quitter l’hôtel de ville en novembre prochain, la mairesse Valérie Plante a présenté le Bilan 2017-2025 de son administration. Ce document, qualifié de première dans l’histoire montréalaise, se veut une synthèse méthodique et transparente des actions menées au cours des deux derniers mandats.

« Nous avons travaillé avec des priorités claires qui n’ont jamais changé : des quartiers à échelle humaine, des outils pour faire face à la crise du logement, des infrastructures durables et un réseau de transport renforcé », a déclaré Mme Plante lors de la présentation.


Habitation : une réponse à la crise du logement

Dès 2017, l’administration Plante avait identifié la crise du logement comme un enjeu central. La mairesse l’avait même souligné dans son discours d’investiture. Dans son bilan, elle souligne avoir créé le tout premier Service de l’habitation de la Ville de Montréal afin de coordonner les actions dans ce domaine.

Plusieurs mesures ont suivi, dont l’adoption du droit de préemption permettant à la Ville d’acquérir en priorité certains terrains, ainsi que le Règlement pour une métropole mixte, imposant un pourcentage minimal de logements sociaux et abordables dans les nouveaux projets. Montréal a aussi exploité les leviers de la loi 31, adoptée par Québec, afin d’accélérer la construction.

Le modèle du droit de préemption a été repris par plusieurs autres villes, notamment Québec, Longueuil et Gatineau. Le Règlement pour une métropoloe mixte a toutefois reçu son lot de critiques. Le successeur de Mme Plante à la tête de Projet Montréal, Luc Rabouin, a promis de le remplacer.

En 2023, l’Institut économique de Montréal – un organisme qui a été fort critique de l’administration Plante – affirmait dans une étude que plus de 25 000 unités de logement avaient été « bloquées » par la Ville depuis l’élection de la mairesse en 2017.

En juin 2025, l’administration a présenté son Plan d’urbanisme et de mobilité (PUM). Le document projette la construction de 224 500 nouveaux logements d’ici 2050, dont 20 % protégés de la spéculation.


Transition écologique : institutionnaliser la résilience

L’écologie a également été un fil conducteur du mandat de Mme Plante. En 2017, la Ville a mis sur pied le Bureau de la transition écologique et de la résilience, chargé d’accompagner l’ensemble des services municipaux.

Deux instruments phares sont venus appuyer cette démarche : le Plan climat, qui fixe des objectifs de réduction des émissions, et le budget climat, intégré aux volumes financiers 2024 et 2025. Ces initiatives visent à ancrer la lutte aux changements climatiques dans la planification budgétaire de la Ville.


Transports : miser sur l’actif et le collectif

L’administration a également investi dans la mobilité durable. L’un des projets les plus visibles demeure le Réseau express vélo (REV), inauguré en 2020 sur la rue Saint-Denis. Au-delà de l’amélioration de la sécurité des cyclistes, cet aménagement a eu des retombées économiques, contribuant à une hausse d’achalandage et à une diminution du taux d’inoccupation des locaux commerciaux.

En parallèle, Montréal a poursuivi le développement de son réseau de transport collectif. Le prolongement de la ligne bleue du métro, estimé à 7,6 milliards de dollars, a été confirmé avec l’appui financier des gouvernements du Québec et du Canada. Cinq nouvelles stations doivent desservir des quartiers comme Saint-Léonard et Anjou, jusqu’ici éloignés du métro. Selon la Ville, ce projet facilitera l’accès à l’emploi et favorisera la construction de plus de 25 000 logements près des futures stations.

Consultez ci-bas le document complet de la Ville de Montréal:

Cet article a été produit par l’intelligence artificielle et édité par un journaliste. Veuillez consulter notre Politique d’utilisation de l’intelligence artificielle à des fins journalistiques pour en savoir davantage sur nos pratiques concernant l’IA. Pour toute question, contactez Olivier Robichaud, rédacteur en chef, à l’adresse orobichaud@journalmetro.com.

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