Itinérance: Montréal crée sa cellule de crise et ajoute des haltes-chaleur
La Ville de Montréal annonce la création d’une cellule de crise pour lutter contre l’itinérance à l’approche de l’hiver. Sa première initiative: ajouter 500 haltes-chaleur d’ici Noël pour éviter les décès dus aux grands froids.
Avec la cellule de crise, la mairesse Soraya Martinez Ferrada souhaite ainsi coordonner les efforts des différents acteurs impliqués dans la lutte à l’itinérance. Elle remplit ainsi une promessse faite en campagne électorale.
La cellule de crise regroupe des représentants de la Ville, du réseau de la santé et des services sociaux, du ministère des Affaires municipales, du ministère de la Sécurité publique, ainsi que des partenaires communautaires. Ces acteurs se rencontreront chaque semaine pour «faciliter la prise de décisions rapides» et ajuster les actions en fonction des besoins observés sur le terrain.
«On sait qu’il y a des besoins énormes, alors il faut des actions à la hauteur. Pour ça, tout le monde doit participer à l’effort de guerre», affirme la mairesse de Montréal, Soraya Martinez Ferrada.
« Nous sommes dans l’urgence aujourd’hui, mais nous refusons d’y rester. La cellule va nous permettre de construire des solutions à long terme pour que l’hiver ne soit plus jamais synonyme de crise humanitaire à Montréal », ajoute Claude Pinard, président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable de l’itinérance.
Selon la directrice régionale de Santé publique de Montréal, Mylène Drouin, environ 40% des décès de personnes en situation d’itinérance surviennent lorsque le mercure descend sous la barre de 10 degrés Celsius.
Multiplication des haltes-chaleur
En parallèle, l’administration Martinez Ferrada annonce l’ajout de 500 places supplémentaires dans de nouvelles haltes-chaleur. Ces sites, dont les emplacements seront bientôt dévoilés, bénéficieront d’un financement du CIUSSS du Centre-Sud pour permettre aux organismes communautaires de les opérer.
Il s’agit d’une augmentation importante par rapport à l’an dernier. En décembre 2024, une centaine de places dans des haltes-chaleur avaient été créées. L’ancienne administration en a ensuite ajouté plusieurs dizaines de plus en cours d’hiver.
Les haltes-chaleur offrent aux personnes en situation d’itinérance une place où se réchauffer la nuit. Ces endroits ne bénéficient toutefois pas des aménagements ou des services d’un refuge en bonne et due forme.
Ces nouvelles haltes-chaleur s’ajouteront aux 2458 places en hébergement déjà prévues par le réseau de la santé.
Vers un protocole pour les campements
Un protocole sur les campements sera présenté en février 2026. Ce protocole vise à éviter les démantèlements forcés, privilégiant la relocalisation lorsque des ressources adaptées sont disponibles.
Actuellement, la Ville est sous le coup d’une injonction l’empêchant de démanteler les campements à cause de l’insuffisance des ressources en hébergement.
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