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CHUM: Davantage de place aux infirmières auxiliaires

Le Centre hospitalier de l’Université de Mon­t­réal (CHUM) poursuivra ses efforts d’intégration des infirmières auxiliaires au cours de la prochaine année. Sans avoir d’objectifs chiffrés, la directrice des soins infirmiers du CHUM, Da­nielle Fleury, a indiqué qu’un examen de l’ensemble des services de l’hôpital est en cours afin de déterminer à quelles spécialités les infirmières auxiliaires pourraient apporter leur soutien.

Pour l’heure, le CHUM compterait 437 de ces infirmières, selon les chiffres fournis par l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec (OIIAQ). Ces professionnelles de la santé, qui ont suivi une formation de deux ans offerte aux étudiants possédant minimalement un quatrième secondaire, ne peuvent pas accomplir autant de tâches que les infirmières diplômées du collégial ou détenant un baccalauréat. Elles sont toutefois devenues une ressource inestimable pour les hôpitaux qui doivent affronter une sérieuse pénurie de personnel. «Autrefois, les infirmières auxiliaires étaient surtout reléguées aux soins de longues durées, a expliqué Danielle Fleury. Mais depuis un certain nombre d’années, la pénurie d’infirmières et de technologistes médicaux a fait en sorte que les hôpitaux se sont mis à compter sur elles.»

Des spécialités variées
Les infirmières auxiliaires ont été introduites dans des spécialités où les activités sont basées sur la répétition, où la clientèle est stable et où une assistance à un acte chirurgical est requise. En raison de ces critères, ces infirmières ne travailleront jamais dans les ur­gences, où les patients sont souvent instables. Les salles d’opération sont toutefois tout indiquées pour elles.

«Dans les unités de médecine chirurgicale, les infirmières accumulent souvent le temps supplémentaire, a relevé Mme Fleury. Puisque les activités y sont répétitives et que les patients sont stabilisés, les infirmières auxiliaires peuvent y être d’une grande aide.»Leur apport est également important dans les cliniques externes, où le volume de patients traités quotidiennement est souvent élevé. Des infirmières auxiliaires sont également présentes en hémodialyse, en inhalothérapie, où une pénurie de spécialistes sévit, en gynécologie et en oto-
rhinolaryngologie.

Le métier
Les infirmières auxiliaires administrent des soins aux patients dont l’état est stable, sous la supervision des médecins, des infirmières autorisées ou d’autres membres de l’équipe de santé. Elles font notamment la prise des signes vitaux, préparent et administrent les médicaments aux patients, traitent les plaies, appliquent des pansements stériles et prodiguent des soins de base.

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