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Les chargés de cours de l'UdeM gardent espoir

Les chargés de cours de l’Université de Montréal ont bon espoir de conclure une entente sous peu avec la direction. «Il faut arriver à un règlement le plus rapidement possible, et pour nous, le fait qu’ils négocient, c’est bon signe», a fait savoir mercredi la vice-présidente de la Fédération nationale des enseignants et enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN), Marie Blais.

Les parties se sont à nouveau rencontrées mercredi et elles comptent poursuivre les pourparlers aujourd’hui en matinée. Elles ont indiqué qu’elles ne commenteront pas ces négociations de dernière minute. Les chargés de cours en grève ont manifesté hier midi devant le bureau montréalais de la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, pour lui demander de respecter le jeu de la négociation. Ils craignent que la ministre décrète une loi spéciale qui définirait leurs conditions de travail.

L’université, de bonne foi?
Les chargés de cours ont également demandé à la ministre Courchesne d’inciter fortement la direction de l’université à négocier de bonne foi. «On considère que l’université n’a peut-être pas fait tous les efforts pour en arriver à une entente négociée», a dit le président de la FNEEQ-CSN, Jean Trudelle.

Plus tôt cette semaine, la ministre Courchesne a rappelé la direction de l’université et les chargés de cours à l’ordre, en leur faisant part de «leur obligation» d’en venir à une entente et de ne pas compromettre le trimestre des étudiants. Environ 26 000 étudiants sont touchés par ce conflit de travail.

Les négociations achoppent sur la taille des groupes-cours et les hausses salariales. La convention collective des 2 400 chargés de cours est échue depuis le 31 août 2009.

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