Le coroner ordonne une enquête publique sur la mort d’Alain Magloire
Rédaction - Métro
La mort d’Alain Magloire, abattu par des policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) le 3 février, fera l’objet d’une enquête publique.
Le coroner en chef, Me Denis Marsolais, a ordonné, vendredi, une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances entourant ce décès, survenu au terme d’une intervention d’urgence alors que M. Magloire présentait des problèmes de santé mentale.
«Compte tenu que certaines interventions d’urgence dans des lieux publics auprès de personnes souffrant de troubles de santé mentale ont donné lieu à des décès au cours des dernières années, il apparaît opportun de procéder à une enquête publique afin d’examiner les interventions d’urgence faites auprès de personnes chez qui on soupçonne la présence de problèmes de santé mentale», peut-on lire dans le communiqué publié par le coroner.
Alain Magloire est le troisième itinérant atteint de problèmes de santé mentale à mourir sous les balles de policiers de Montréal depuis trois ans.
En juin 2011, Mario Hamel a été mortellement atteint par les balles de policiers après avoir été intercepté alors qu’il éventrait des sacs de poubelles sur la rue Sainte-Catherine. Un citoyen, Patrick Limoge, est également mort au terme de cette intervention. Six mois plus tard, en janvier 2012, Farshad Mohammadi a été abattu à la station de métro Bonaventure.
La coroner Me Catherine Rudel-Tessier sera en charge de l’enquête publique, dont les détails, notamment la date et le lieu, ne sont pas connus pour l’instant.
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