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Michel Labrecque débarque à la RIO

Photo: Archives Métro

Dès lundi, Michel Labrecque débarquera à la Régie des installations olympiques (RIO). Le nouveau président-directeur général a déjà plein d’idées en tête – qu’il se garde bien de dévoiler – pour donner un nouveau souffle aux installations de la RIO.

Après avoir présidé la Société de transport de Montréal (STM) pendant quatre ans, est-ce un défi à votre mesure?
Défi, ce n’est n’est pas un terme que j’utilise. Il y a un travail à faire. On m’a demandé si je voulais assumer la présidence et la direction générale et j’ai accepté après avoir posé des questions. J’ai regardé les conditions de travail, l’équipe qui est en place, le conseil d’administration, le plan de relance qui a été fait par mon prédécesseur et le rapport du comité-conseil qui a été présidé par Lise Bissonnette. J’ai mis tout cela ensemble et sur cinq ans, j’ai essayé de voir le travail qui reste à faire et ce qui est faisable.

Comment avez-vous été choisi? Quel a été le processus de sélection?
C’est par le biais du Secrétariat aux emplois supérieurs du gouvernement, qui a le mandat de trouver des hommes et des femmes pour occuper des fonctions dans les sociétés publiques ou les ministères. On m’a demandé avant Noël si je voulais continuer dans le service public. J’ai dit oui.  Le conseil d’administration a fait une recommandation et ultimement, c’est le conseil des ministres qui a pris la décision.

Avez-vous reçu plusieurs offres depuis votre départ de la STM?
J’ai eu des offres dans le domaine des télécommunications et des équipementiers. J’avais aussi des demandes de collaboration. Comme la semaine prochaine, j’anime une journée pour l’Association québécoise du transport et des routes. [La RIO] était convaincante et je me suis laissé convaincre en regardant le rapport Bissonnette et le plan de relance.

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En quoi consistera votre mandat?
C’est un mandat de cinq ans avec des demandes très précises. On m’a demandé d’obtenir une bonne évaluation du déficit d’entretien. On me dit que les installations sont en relativement bon état. C’est une chose qu’on doit voir.

Dans un deuxième temps, il y a le toit qui est en fin de vie utile. On m’a demandé d’analyser les coûts de remplacement, de l’entretien et ce que ça coûterait de le retirer complètement. Il faut donner l’heure juste, mais ça prend du temps.

Enfin, il y a la synergie avec les partenaires. J’aime ça faire ça. Il y a les élus, les organismes privés, Espace pour la vie, le Château Dufresne, le Marché Maisonneuve, etc.

Et Mme Bissonnette l’indique dans son rapport, il faut un plan directeur. Je n’en ai jamais fait un, mais j’ai fait un plan stratégique à la STM, le Plan 2020. Un plan directeur, c’est sur 20 ou 30 ans. Alors, qu’est-ce que ça veut dire comme travaux à faire d’ici les 20 ou 30 prochaines années.

Plusieurs efforts ont été faits dans les dernières années pour redonner vie au Parc olympique. De nouvelles activités y ont été proposées. Allez-vous continuer de revitaliser ces installations?
Oui. Je dois voir comment on finance cela. Il n’y a pas de billetterie autour de cela. Il y a encore un peu de trésorerie. Est-ce qu’on doit être producteur de tout? Est-ce qu’on doit être seulement le réceptacle? Je vais regarder ce qui a été fait. Je vais voir aussi si on peut trouver d’autres commanditaires. Il y a des événements qui s’en viennent, le 40e anniversaire des Jeux olympiques et le 375e anniversaire de la Ville de Montréal. Est-ce qu’on va être beaucoup impliqué? Je vais voir avec les partenaires autour, que sont le parc Maisonneuve et Espace pour la vie, ce qu’ils ont dans leur planification pour célébrer ces deux occasions.

Les activités proposées sont pour l’essentiel gratuites. Elles sont bien importantes pour les gens du quartier. Tout le monde ne va pas à la Place des Festivals.

Feuille de route de Michel Labrecque

  • Il a dirigé Vélo Québec de 1985 à 2000
  • Entretemps, il a présidé le Festival Montréal en lumière de 1998 à 2009
  • Il a aussi tenu les rênes du Conseil régional de l’environnement de 2003 à 2005
  • Il s’est présenté aux élections municipales de 2005 dans le Plateau-Mont-Royal sous la bannière d’Union Montréal. Il s’est fait élire, mais il a été défait en 2009.
  • Il a ensuite assuré la présidence de la Société de transport de Montréal de 2009 à 2013.

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