Soutenez

Simulation d’une catastrophe dans des hôpitaux de Montréal

Photo: Santé Montréal

Les hôpitaux de Montréal sont prêts à faire face à un désastre impliquant des dizaines de victimes, ont conclu les partenaires de la simulation d’un écrasement d’avion ayant eu lieu jeudi matin.

Neuf hélicoptères opérés par les Forces canadiennes et la Sûreté du Québec ont transporté, jeudi matin, 60 fausses victimes d’un faux écrasement d’avion à l’Hôpital Sacré-Cœur. Maquillés, ceux-ci avaient des fractures, des brûlures, des traumatismes crâniens.

Sur place, les patients-acteurs ont été amenés à une aire de rassemblement où ils ont été évalués et répartis aux bons endroits par Urgence-Santé. Quarante sont restés à Sacré-Cœur, une dizaine a été transférée par autobus de la Société de transport de Montréal au Centre d’expertise des grands brûlés de l’Hôtel-Dieu et une dizaine d’autres au Centre de traumatologie secondaire de l’Hôpital Jean-Talon. Des soins ont ensuite été simulés par des professionnels de ces hôpitaux sur chacun des patients.

L’opération, qui s’est déroulée entre 7h45 et 10h30, servait à exercer et tester la réponse du réseau de la santé montréalais face à un tel évènement dramatique d’envergure. «On prépare nos hôpitaux à recevoir massivement nos blessés, peu importe l’événement. Ce matin on a choisi l’écrasement [d’avion], mais ça pourrait être par exemple un effondrement de structure ou un attentat dans les rues comme au Marathon de Boston», a souligné Michel Garceau, coordonnateur régional des mesures d’urgence à l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (Agence de Montréal). Sacré-Cœur avait été choisi pour être au centre de la simulation parce qu’il est doté d’un héliport et d’un centre de traumatologie de pointe.

L’Agence de la santé et des services sociaux et ses partenaires se sont dits satisfaits de l’exercice, qui a impliqué une centaine de personnes du réseau de la santé. «Il reste beaucoup de témoignages et de données à ramasser. Selon moi, nous n’avons pas un score parfait, mais nous avons tiré notre épingle du jeu», a affirmé Éric Lalonde, urgentiste à Sacré-Cœur. Il souligne notamment que tous les patients ont été pris en charge très rapidement. «On a augmenté notre débit de façon disproportionnée», a-t-il dit.

Cette simulation était qualifiée de «Code Orange», le code internationalement reconnu quand a lieu une catastrophe qui nécessite un transport massif de personnes vers les hôpitaux. Deux simulations de «Code Orange» ont été menées à Montréal par le passé. L’an dernier, une fausse urgence impliquant un agent contaminant avait mis au défi l’Hôpital Saint-Luc. «À chaque exercice, on améliore le rôle de chaque intervenant et on rend le réseau plus efficace», a estimé Marie-France Coutu, responsable des relations de presse à l’Agence de Montréal.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=WYisfzkzZnw]

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=8c–M9E7yzo]

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=zS20gbnhYdI]

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.