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Élections 2015: Marc Miller à la conquête de vos cuisines

Photo: Collaboration spéciale

Le candidat libéral Marc Miller entame la course aux élections fédérales dans la circonscription Ville-Marie-Sud-Ouest-Île-des-Sœurs, et veut être proche des électeurs – si proche, qu’il s’invitera même dans votre cuisine, si vous lui en donnez la chance.

«Je veux que les rencontres avec les citoyens soient simples, raconte M. Miller. Le format est à la discrétion de la personne qui invite. Ça peut être un cocktail, un souper, etc.»

M. Miller a eu le temps de se bâtir une équipe, principalement composée de bénévoles, qui l’aidera à conquérir les votes, un souper à la fois. Il connaît bien la politique et la politique du Parti libéral du Canada, étant un ami proche de Justin Trudeau.

Comment inviter Marc Miller à la maison?
En janvier, TC Media dévoilait que Marc Garneau, député de la circonscription Westmount-Ville-Marie, organisait lui aussi des soirées chez les électeurs, afin d’être «plus intime avec 20 ou 30 participants». En trois mois, il avait réussi à faire ouvrir les portes de quatre domiciles, et avait déjà cinq événements de planifiés cet hiver.

Marc Miller a dit avoir participé à plusieurs «fêtes de salon» depuis près d’un an. L’inviter n’est pas sorcier: il suffit d’envoyer un courriel à marc@marcmiller.ca.

Le choix des plats et des accompagnements demeurent à la discrétion de l’hôte et rien de formel n’est exigé. Impossible toutefois de confirmer si M. Miller apporte sa propre bouteille de vin.

Le «candidat idéal» pour Ville-Marie-Sud-Ouest-Île-des-Soeurs
L’homme dans la jeune quarantaine est membre du Parti libéral depuis 2008, mais ajoute qu’il a toujours voté pour les rouges. Il a d’ailleurs donné un coup de main à Justin Trudeau en 2008 alors qu’il s’est lancé en politique, gagnant la circonscription de Papineau.

Œuvrant au sein d’un cabinet, où il s’occupe de fusions et d’acquisitions, il affirme que le saut en politique est naturel. Son travail se traduit très facilement dans la politique selon lui.

«J’estime qu’il faut un candidat impliqué pour cette circonscription; il faut quelqu’un de dégourdi, à la rencontre des gens et près à travailler avec le provincial et le municipal, et qui est très actif. Et j’estime que c’est moi.»

Un candidat près du parti
Cette relation de proximité a d’ailleurs soulevé des doutes concernant son investiture. Selon certains médias, il aurait bénéficié de faveurs du parti afin d’assurer une issue positive pour le candidat.

M. Miller, qui a gagné l’investiture avec un résultat de 292 votes contre 175 pour le candidat Bernard Amyot, n’a pas voulu commenter cette «vieille histoire», qui a été publiée au mois de mai 2014.

«On peut faire appel au comité d’appel si les candidats ont un doute qu’il y aurait pu avoir des irrégularités dans le vote, mais pas dans ce cas-ci, défend Olivier Duscheneau, porte-parole du Parti libéral du Canada. (…) Jusqu’à preuve du contraire, on n’a aucune raison de croire que les règles n’aient pas été respectées dans le cas de l’investiture de M. Miller.»

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