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Westmount veut une résolution à l’amiable dans le dossier du bruit au CUSM

Photo: Leslie Schachter/TC Media

Peter Trent n’a pas été surpris d’apprendre que le groupe les Voisins du Campus Glen ont fait une requête en début de semaine pour un recours collectif contre le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), SNC-Lavalin et Innisfree en lien avec le bruit incessant émanant du nouveau super-hôpital. Mais il assure que Westmount continuera de chercher une entente à l’amiable plutôt que de se tourner vers les tribunaux.

Un groupe de résidents de Westmount et de Notre-Dame-de-Grâce qui se disent au bout du rouleau veulent s’adresser aux tribunaux.

«C’est quelque chose dont ils parlent depuis un certain temps, raconte M. Trent, maire de Westmount. Je peux comprendre qu’ils soient frustrés. Ils se tournent vers la ville pour avoir de l’aide et nous n’avons rien de concret à leur à présenter. De plus, ils n’obtiennent aucune réponse de SNC-Lavalin».

Des résidents du secteur se disent dérangés par le bruit du système de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) du super-hôpital depuis qu’il a été activé à la fin 2013.

À l’automne, SNC-Lavalin a déclaré publiquement avoir réduit de 50% la capacité du CVC en Octobre 2014. Depuis, l’entreprise et ses partenaires du consortium Groupe immobilier santé McGill (GISM) affirment chercher une solution à long terme à la question du bruit.

Après avoir atteint une impasse à la fin 2014 dans ses négociations avec les responsables de SNC-Lavalin, la ville de Westmount a commencé à coopérer avec les représentants du CUSM afin de régler le problème.

«Ils promettent toujours une solution réelle et concrète dans un avenir pas trop lointain», soutient M. Trent, soulignant un rapport sur l’atténuation de bruit qui devrait être livré aux fonctionnaires de la ville d’ici le 20 mai. Le rapport, initialement promis pour le premier mars, a déjà été reporté.

L’été dernier, Westmount avait menacé d’entamer un recours judiciaire contre SNC-Lavalin. Toutefois, la Ville avait reculé.
«De notre point de vue, nous travaillons toujours dans le sens de résoudre cette chose à l’amiable», explique M. Trent.

Mais le maire se réserve le droit de changer à nouveau d’idée s’il juge que la résolution à l’amiable n’est plus possible.
Il dit que les administrateurs du CUSM ont été informés que la coopération a une date de péremption.

«Si rien ne se matérialise, notre propre stratégie va changer», assure-t-il.

Le maire de Westmount a ajouté que l’approche «main de fer dans un gant de velours» a un plus grand potentiel pour une résolution rapide du conflit que l’action juridique.

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