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Accueil des réfugiés: les informations se précisent

Photo: Collaboration spéciale

Le Québec accueillera d’ici la fin de l’année 3650 réfugiés syriens. Même si on ignore vont atterrir à Ahuntsic-Cartierville, les organismes locaux mettent les bouchées doubles pour leur offrir le meilleur accueil.

Au Centre Scalabrini, on est certain qu’on sera sollicité pour accueillir des réfugiés. «Nous aidons déjà pour la préparation et le suivi de dossiers de parrainages privé. Il est certain que nous serons utiles», croit savoir Miguel Arévalo, directeur général du centre.

Depuis 15 ans, cet organisme fondé par la congrégation des Missionnaires Scalabriniens dans le quartier Ahuntsic aide des réfugiés. Il y a quelques semaines, le centre a lancé des appels à tous ceux qui veulent parrainer des réfugiés syriens qui sont déjà dans les camps en Jordanie ou au Liban.

«Notre chiffre c’est le nombre des dossiers que nous allons monter», fait valoir M. Arévalo. Toutefois, son organisme pourrait aider un nombre supérieur de personnes. «Nous avons déjà un programme de 26 activités avec les collèges Ahuntsic et Rosemont pour l’accueil des réfugiés», précise-t-il. Ces activités consistent en une aide juridique et des cours de langue entre autres.

Des manteaux et des cours
À Entraide Bois-de-Boulogne, un organisme qui vient en aide aux immigrants et réfugiés du Moyen-Orient depuis 1964, on se prépare activement. «Nous voulons rééditer notre projet « mon premier habit de neige » et offrir le plus possible de vêtement d’hivers aux enfants réfugiés», indique Amal Elkouri, secrétaire du conseil d’administration de cet organisme.

Entraide Bois-de-Boulogne, qui ne vit que de dons privés, a lancé une opération de financement pour réaliser ce projet. Cette association, qui a ses locaux à Ahuntsic-Cartierville, possède dans ses cartons le programme <@Ri>educatous<@$p>, une sorte d’aide aux devoirs.

«Nous pensons qu’il y aura des enfants réfugiés qui seront en classe d’accueil à Ahuntsic-Cartierville et nous voulons les aider pour leurs travaux scolaires, relève cette intervenante. Mais nous ne savons toujours pas combien d’enfants seront dans les écoles de l’arrondissement dans les semaines à venir.» Mme Elkouri n’est pas inquiète pour autant. «Je pense qu’on en saura plus dans les jours à venir», dit-elle

Les élus s’en mèlent
La députée fédérale d’Ahuntsic-Cartierville et ministre du Patrimoine, Mélanie Joly a rencontré des organismes locaux le 22 novembre. Pour elle, il s’agit de coordonner les efforts de tous pour offrir le meilleur accueil aux réfugiés. « Il faut maximiser les offres d’accès au logement et aux services de santé, la disponibilité des ressources en éducation et en interprétariat, l’expertise de terrain et s’assurer de la mobilisation du milieu», a-t-elle souligné dans un communiqué.

La députée provinciale de Crémazie, Marie Montpetit a pour sa part, réagi à l’annonce de Québec et constaté la grande sympathie à l’égard des réfugiés syriens dans sa circonscription. «La guerre en Syrie donne lieu à la pire crise humanitaire depuis la Deuxième Guerre mondiale, a-t-elle déclaré. À cela, la population de Crémazie, du Québec et du Canada répond par une main tendue.»

Une réunion organisée par le Conseil local des intervenants communautaires de Bordeaux-Cartierville (CLIC-BC) se tiendra demain après midi. Elle regroupera des organismes de l’arrondissement qui s’occupent des réfugiés.

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