Plus de français dans l’affichage commercial dès le 24 novembre
Les entreprises du Québec ayant une marque de commerce enregistrée dans une autre langue que le français devront ajouter un message français à leur affichage extérieur dès le 24 novembre, a confirmé le ministre responsable de la protection de la langue française, Luc Fortin, jeudi.
La prédécesseure du ministre Fortin, Hélène David, avait annoncé les détails de ces nouvelles obligations en mai dernier.
À partir du 24 novembre, toute nouvelle entreprise dont le nom est une marque de commerce enregistrée devra se conformer au règlement, et celles déjà en place auront 3 ans pour s’y plier.
Essentiellement, les commerces ayant une marque dans une autre langue que le français devront maintenant y ajouter un message en français à leur enseigne, qu’il soit générique, un slogan, ou une description des produits et des services offerts par le commerce, «dans le même champ de vision» que la marque et illuminé si la marque l’est aussi.
Un magasin nommé «Coolkids» pourrait ainsi ajouter «vêtements pour enfants» à son enseigne; ou «Costless» pourrait ajouter «L’épicerie bon marché», a donné en exemple le gouvernement.
Le gouvernement a précisé que la règle de la «nette prédominance du français» demeure, c’est-à-dire que si une entreprise affiche un message en français et en anglais, le message français doit être prédominant.
Les commerces visés sont autant les commerces de détail, les fabricants, les usines, les hôtels, les compagnies d’assurances ayant un affichage extérieur ou à l’extérieur du commerce dans un centre commercial. Les affichages de type totem – par exemple dans le stationnement d’un centre commercial – devront également se conformer au règlement. Environ 1860 entreprises sont visés par cette nouvelle règlementation, estime le gouvernement.