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Le Cirque du Soleil mise sur la Chine

Pierre Karl Peladeau. Jacques Boissinot / La Presse Canadienne Photo: Jacques Boissinot
Caroline Plante, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

HANGZHOU, Chine — Un théâtre permanent hyper moderne, cinq scènes, 50 artistes, 1500 places: le Cirque du Soleil espère en mettre plein la vue lorsqu’il lancera son tout nouveau spectacle en février 2019 dans la ville de Hangzhou, en Chine.

Le spectacle, qui aura comme thème la rencontre entre l’Est et l’Ouest, réserve bien des surprises au public, a affirmé le vice-président exécutif et chef de la direction des affaires du Cirque du Soleil, Jonathan Tétrault, lors d’une entrevue près du chantier, mercredi.

«Technologiquement, ça va être probablement le théâtre le plus avancé sur la planète», a-t-il dit au sujet du projet phare de 200 millions $ US.

Hangzhou est une ville de 15 millions d’habitants, à environ deux heures de Shanghai, qui se revitalise et attire un nombre grandissant de touristes. Déjà, la ville «la plus belle du monde» selon Marco Polo reçoit 40 millions de visiteurs par année.

Le Cirque du Soleil s’attend à accueillir dans son enceinte, à compter de 2019, environ 80 pour cent de touristes chinois, 18 pour cent de touristes des autres régions en Asie et deux pour cent d’Occidentaux. Il offrira au moins huit représentations par semaine, peut-être plus éventuellement, si les chiffres sont bons.

C’est que les Chinois commencent tout juste à découvrir la marque. Cette année, plusieurs d’entre eux ont pu assister au spectacle Kooza, qui est vite devenu un «coup de coeur», selon M. Tétrault. Mais, poursuit-il, les artistes doivent redoubler d’efforts pour faire réagir le public chinois, traditionnellement beaucoup plus réservé que les Nord-Américains.

Le Québec fonde des espoirs en Alibaba

Si les Chinois découvrent le Cirque du Soleil, les Québécois, eux, se sont emballés mercredi devant le leader mondial du commerce en ligne Alibaba.

La délégation d’affaires québécoise qui accompagne le premier ministre Philippe Couillard en mission en Chine cette semaine a effectué une visite du siège social de la compagnie, situé à Hangzhou.

Plus grande qu’Amazon, Alibaba occupe environ 55 pour cent du marché chinois des transactions internet entre entreprises et particuliers, et offre plus d’un milliard de produits différents en ligne, pour livraison partout à travers le monde. Alibaba est également active dans le domaine des produits financiers et des nouvelles technologies.

Alors que les entreprises québécoises rencontraient des représentants d’Alibaba en formule «speed dating» mercredi, le premier ministre tentait de convaincre le géant du web d’ouvrir des centres de données ainsi que des ateliers de recherche et développement au Québec.

«Je les ai accrochés pas mal, je pense, sur l’intelligence artificielle, a déclaré M. Couillard au terme de sa rencontre avec une poignée de dirigeants de l’entreprise. Ils vont continuer de parler à M. (Jean-François) Lépine (représentant du Québec en Chine), il y a déjà des contacts qui ont été établis et moi ce que j’aimerais c’est qu’ils fassent un genre de « fact finding group » et qu’ils viennent passer quelques jours à Montréal et Québec avec nous.»

L’entreprise québécoise Citadelle, qui oeuvre dans le domaine du sirop d’érable, a témoigné lors d’une présentation avoir augmenté son chiffre d’affaires de manière significative grâce à Alibaba.

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