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Pauline Marois dit avoir foi en l’avenir du PQ

Pauline Marois
Pauline Marois Photo: Archives
Ugo Giguère, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

SOREL-TRACY, Qc — Le Parti québécois a subi sa pire défaite électorale depuis plus de 40 ans, le 1er octobre. Une débâcle qui attriste l’ex-chef et première femme élue première ministre du Québec, Pauline Marois.

Rencontrée en marge des funérailles de l’ex-ministre Élaine Zakaïb, samedi après-midi, à Sorel-Tracy, Mme Marois a confié à La Presse canadienne avoir trouvé «très difficile et un peu triste» ce qui est arrivé à sa formation politique.

Grâce à un dépouillement judiciaire favorable dans Gaspé, mercredi dernier, le PQ comptera finalement dix sièges à l’Assemblée nationale. Une faible représentation qui résulte de l’appui d’à peine un peu plus de 17 pour cent des électeurs.

Malgré tout, l’ex-première ministre «garde foi en l’avenir» de son parti.

«Vous savez, c’est une grande formation politique qui a une longue histoire, qui a des militantes et des militants très engagés», a-t-elle commenté.

Interrogée sur un éventuel rôle qu’elle pourrait jouer dans la reconstruction du PQ ou sur ses intentions de s’impliquer dans la relance, Pauline Marois a répondu simplement: «Je ne crois pas le faire.»

Rappelons que le Parti québécois a perdu son chef le soir même de l’élection générale, alors que Jean-François Lisée a annoncé sa démission en même temps qu’il était défait dans la circonscription de Rosemont.

C’est le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, qui occupe les fonctions de chef intérimaire.

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