Le chef controversé du Parti vert, Alex Tyrrell, candidat dans Marie-Victorin

Quelques jours après avoir tenu des propos fort controversés sur l’invasion russe en Ukraine, le chef du Parti vert du Québec (PVQ), Alex Tyrrell, doit se porter candidat pour l’élection partielle dans la circonscription de Marie-Victorin. Ses paroles lui ont en effet coûté l’appui de la candidate initialement annoncée, Annabelle Bouvette.

«Après une fin de semaine de critiques intenses sur les réseaux sociaux liés à une position que M. Tyrrell a prise sur la guerre en Ukraine, Annabelle Bouvette, la candidate précédente du parti pour Marie-Victorin, a décidé de retirer sa candidature», a indiqué le PVQ mercredi dans un communiqué.

Alex Tyrrell annoncera donc qu’il prend la place de Mme Bouvette dans la circonscription de Marie-Victorin pour l’élection partielle, indique également le PVQ dans un communiqué. «Le point focal de la campagne de M. Tyrrell est d’éviter la guerre nucléaire entre la Russie et les États-Unis.»

En plus des conflits qui semblent attendre M. Tyrrell au sein même de son parti, le chef a également reçu de vives critiques de la part du Parti vert du Canada. Le chef fédéral, Amita Kuttner, a notamment condamné les positions de M. Tyrrell dans un tweet.

Des propos qui dérangent

La semaine dernière, Alex Tyrrell avait déclaré sur ses comptes Facebook et Twitter que les demandes faites par la Russie à l’endroit de l’Ukraine devraient être acceptées par le gouvernement ukrainien ainsi que par les pays occidentaux.

«Je demande […] aux gouvernement canadien, américain et aux pays membres de l’OTAN de cesser l’envoi d’armes en Ukraine, d’appuyer des négociations sérieuses avec la Russie dès maintenant afin de permettre une désescalade immédiate et pour sauver des vies», avait-il déclaré.

Il a par ailleurs tenu à rectifier certains de ses propos en réitérant le fait qu’il est «contre l’invasion russe et la violence sous toutes ses formes».

«Je tiens à réaffirmer que mon objectif en prenant position sur ces questions est de négocier la paix aussi rapidement que possible afin de sauver des vies et d’éviter une guerre nucléaire entre les superpuissances mondiales», a-t-il également précisé en début de semaine.