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Amira Elghawaby doit démissionner, estime Québec

L'ancienne journaliste et militante des droits de la personne Amira Elghawaby est désormais porte-parole et conseillère du gouvernement fédéral dans la lutte à l'islamophobie et au racisme systémique. Photo: Gracieuseté - Site d'Amira Elghawaby

Le gouvernement du Québec exige la démission de la nouvelle porte-parole de l’administration Trudeau sur l’islamophobie, Amira Elghawaby. Celle-ci, ancienne journaliste, a déjà signé une chronique sur la loi 21 dans laquelle elle estimait que la majorité des Québécois étaient «influencés par un sentiment antimusulman».

Cette opinion avait été exprimée dans le cadre d’une chronique dans le Ottawa Citizen le 11 juillet 2019. Le ministre de la Langue française Jean-François Roberge juge de tels propos «odieux» et explique que malgré les demandes en ce sens, Mme Elghawaby ne s’est pas excusée.

L’ex-militante des droits de la personne a récemment clarifié qu’elle ne pensait pas que tous les Québécois étaient islamophobes et que sa chronique visait à «encourager les gens à réfléchir aux raisons qui les poussent à soutenir l’atteinte à la liberté religieuse».

Ces justifications ne passent pas pour Québec, explique le ministre Roberge. Il demande à Mme Elghawaby de démissionner. Si elle ne le fait pas, «le gouvernement [fédéral] doit la démettre», exige-t-il.

La nomination de Amira Elghawaby est survenue quelques jours avant les commémorations de l’attentat islamophobe de la Grande Mosquée de Québec perpétré le 29 janvier 2017.

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