Le Québec se positionne sur le marché des batteries électriques
La division canadienne d’Alcoa a présenté lundi son prototype de batterie air-aluminium-eau développée conjointement avec l’entreprise israélienne Phinergy.
La batterie d’Alcoa a une autonomie de 1600km. Elle est couplée à la batterie principale, rechargeable, au lithium.
«Quand la batterie au lithium est vide, le véhicule embarque automatiquement sur notre batterie d’appoint ce qui permet d’éviter les émissions de CO2, d’un moteur à essence», indique Martin Brière, président d’Alcoa Canada groupe Produits primaires.
Cette batterie doit être remplie d’eau tous les 300km et les 50 plaquettes d’aluminium doivent être remplacées dès que la batterie d’appoint a été utilisée pendant 1600km. «Le prix n’a pas encore été déterminé, mais cela devrait être similaire au coût en carburant pour rouler 1600km», a ajouté M. Brière.
«La technologie semble prometteuse», écrit le physicien Pierre Langlois sur le site internet Roulez électrique. Ce dernier s’interroge toutefois sur la réelle empreinte écologique, sur son comportement par grand froid – étant donné qu’elle utilise de l’eau –, ainsi que sur les coûts de remplacement des plaquettes en aluminium. «Si c’est aussi cher que le pétrole, ce ne sera pas évident», conclut-il.
Le Québec est déjà présent sur le marché des moteurs électriques grâce notamment à TM4, une filiale d’Hydro-Québec.
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