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Ebola: essais cliniques pour le vaccin canadien

TORONTO – Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis (CDC) ont entrepris le troisième essai clinique du vaccin canadien contre l’Ebola en Sierra Leone.

Quelque 6000 travailleurs de la santé — médecins, infirmières, employés d’entretien, conducteurs d’ambulance et fossoyeurs — qui luttent contre la propagation de la maladie pourraient éventuellement recevoir ce vaccin.

Le vaccin a été conçu par le Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg et mis au point en collaboration avec une société de biotechnologie, NewLink Genetics, elle-même en partenariat avec le géant de la pharmacologie Merck.

La propagation de l’Ebola a considérablement ralenti en Sierra Leone. Seulement neuf nouveaux cas ont été rapportés au cours de la semaine s’étant terminée le 5 avril.

À cause de la situation actuelle, il sera peut-être difficile de déterminer si le vaccin fonctionne.

Un essai clinique d’un vaccin dont la mise au point a été financée par les États-Unis a rencontré ce problème au Liberia. Le gouvernement libérien et l’Institut national de la santé espèrent convaincre les autorités guinéennes de permettre la réalisation de cet essai dans leur pays. La Guinée compte le plus grand nombre de nouveaux cas parmi les pays touchés par l’épidémie.

Une directrice du CDC, la docteure Anne Schuchat, a dit que l’essai clinique en Sierra Leone avait été conçu de façon à s’assurer que le vaccin fonctionnait réellement.

Au départ, les participants à l’essai devaient être vaccinés en groupe. Certains d’entre eux auraient reçu le vaccin sur le champ, les autres après un certain délai. Si le vaccin fonctionne, le groupe l’ayant reçu le plus tôt aurait compté le moins de cas d’Ebola en ses rangs.

Mme Schuchat a indiqué que les vaccins seraient plutôt donnés de façon individuelle. On déterminera au hasard ceux qui le recevront immédiatement et ceux qui le recevront dans six mois. Cela permettra aux responsables de l’essai d’avoir plus de temps pour vérifier l’efficacité du vaccin.

Il sera évident que le vaccin est efficace à 50 pour cent après que 67 cas d’infection auront été répertoriés parmi ceux qui ont été inoculés au terme du délai prévu, a ajouté Mme Schuchat.

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