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Le N.-B. publie un rapport sur le gaz de schiste

Photo: Archives Métro

FREDERICTON – La Commission du Nouveau-Brunswick sur la fracturation hydraulique recommande la création d’un organisme indépendant de réglementation pour reconstruire la confiance du public en cette industrie.

La commission a publié un rapport en trois volumes, vendredi.

Elle y recommande de travailler à l’établissement d’une nouvelle relation entre les communautés autochtones et de négocier avec elles, de nation à nation, l’utilisation de leurs territoires.

«La discussion en est arrivée à ce point en raison de la dégradation des relations entre les collectivités, les peuples autochtones, l’industrie et les pouvoirs publics; il nous faudra renouer ces relations pour aller de l’avant», peut-on lire dans le rapport.

L’ancien greffier du Conseil exécutif Marc Léger, l’ancien président de l’Université du Nouveau-Brunswick John McLaughlin et l’ancienne présidente du conseil d’administration du Collègue communautaire du Nouveau-Brunswick Cheryl Robertson ont travaillé sur ce rapport au cours de la dernière année.

Le ministre de l’Énergie, Donald Arseneault, a imposé un moratoire sur la fracturation hydraulique jusqu’à ce que cinq conditions soient respectées. Ces conditions prévoient un plan de règlementation, une solution pour l’élimination des eaux usées, un processus pour consulter les Premières Nations, une structure de paiement de redevances et la présence de ce qu’on qualifie de «permis social».

En octobre 2012, une autre étude de cette industrie avait recommandé la levée du moratoire et une approche par étapes.

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