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Itinérance et environnement: échanges accrus entre Montréal et la France

Photo: Shutterstock

Des experts de Montréal et de la France échangeront sur les meilleures pratiques en matière d’itinérance en situation post-pandémique et d’environnement.

Le Fonds franco-québécois pour la coopération décentralisée (FFQCD) financera deux projets en ce sens, soit Échange Paris-Montréal sur les enjeux de l’itinérance dans un contexte de pandémie mondiale et Penser la ville en transition avec les citoyens.

Itinérance et pandémie

Le projet Échange Paris-Montréal sur les enjeux de l’itinérance dans un contexte de pandémie mondiale, permettra aux deux villes de partager leurs réflexions et mettre à jour leurs plans d’actions respectifs en matière de lutte contre l’exclusion.

Avec cet échange, la Ville de Montréal dit vouloir «mener une réflexion commune pour adapter son offre de services aux personnes en situation d’itinérance». Cela particulièrement dans le contexte de pandémie de la COVID-19 qui a accentué la fragilité des populations en itinérance.

«Qu’elles soient de Montréal ou de Paris, les personnes en situation d’itinérance ont besoin d’aide. Ce projet nous permettra d’agir ensemble pour améliorer la résilience de nos villes et pour soutenir les personnes en situation d’extrême vulnérabilité.»

Valérie Plante, mairesse de Montréal.

Villes et transition écologique

Le deuxième projet retenu par le FFQCD reliera Montréal et Strasbourg sur le thème de la transition écologique, dans une perspective de sortie de crise sanitaire.

Il abordera spécifiquement l’implication des citoyens les compétences les compétences des villes et l’urbanisme durable dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. Ce projet veut améliorer les pratiques existantes et stimuler les échanges entre citoyens, universitaires et experts, des deux côtés de l’atlantique.

«Je suis fière de cette seconde coopération avec la France dans le cadre du FFQCD. Cela confirme notre conviction commune que les villes peuvent influencer le cours de la lutte contre les changements climatiques, autant au niveau local qu’au niveau global. En somme, il s’agit d’une coopération responsable et d’une relation internationale durable et amicale.»

Valérie Plante, mairesse de Montréal

Dans un communiqué, le maire de Rosemont–La Petite-Patrie, François William Croteau a exprimé son enthousiasme concernant cette nouvelle collaboration franco-montréalaise, qui «permettra d’aller encore plus loin, pour mieux contribuer aux efforts de mise en œuvre de lutte aux changements climatiques».

Ces deux projets font partie d’un investissement de 2,2 millions de dollars pour soutenir la réalisation de 107 projets de coopération franco-québécois au cours des deux prochaines années.

Il s’inscrivent dans la 68e programmation de la Commission permanente de coopération franco-québécoise (CPCFQ) et la 11e programmation du Fonds franco-québécois de coopération décentralisée (FFQCD), toutes deux financées et mises en œuvre conjointement par les gouvernements du Québec et de la France.

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