Alain Stanké donne un nouveau visage aux livres
Le Jardin botanique de Montréal accueillera tout l’été l’exposition Roman des bois d’Alain Stanké.
Mercredi, plus d’une trentaine de personnes étaient présentes pour l’inauguration de l’exposition à la Maison de l’arbre. Dès l’ouverture, Alain Stanké a rappelé qu’il ne se considérait pas comme un artiste. «Je sculpte, mais je ne suis pas sculpteur.»
Ces œuvres ont, pour la première fois, été exposées au Salon du livre de Montréal de 1995. Elles ont depuis été exposées en France, en Italie, au Mexique et en Lituanie, d’où Alain Stanké est originaire.
Avec ces œuvres, l’ancien éditeur voulait donner une seconde vie à des arbres morts. «En tant qu’éditeur, je dois être responsable de la disparition de plusieurs forêts», a-t-il rappelé avec humour.
Ces anciennes souches sont devenues, sous ses mains, des déclarations d’amour aux livres et aux arbres. Le tout avec une certaine touche d’humour.
«J’ai voulu donner à l’exposition deux dimensions. Les titres des œuvres sont très importants et l’humour y est essentiel.»
Durant une visite guidée d’une demie heure, Alain Stanké a présenté ses pièces, qui abordent les livres sous une perspective décalée. Le livre devient tour à tour les ailes d’un oiseau ou de la nourriture.
Les 32 œuvres sont accompagnées d’une citation concernant le monde du livre, la principale étant «Pour réussir sa vie, un homme doit faire un enfant, écrire un roman et planter un arbre.»
Une véritable philosophie pour Alain Stanké, qui a dédicacé le livre de l’exposition peu après.
L’exposition sera visible jusqu’à 4 novembre.