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Une soirée sucrée avec Sweet Charity

C’est à une pièce colorée et pleine d’humour qu’étaient conviés les médias, hier soir, au Théâtre du Rideau Vert, pour la première médiatique de Sweet Charity, inspirée des Nuits de Cabiria de Fellini.

Après Cabaret, My Fair Lady et Neuf, Denise Filia­trault signe ici une autre comédie musicale qui reflète son talent de metteure en scène. Cette fois, c’est dans le New York des années 1960 que se déroule l’action de la pièce qui raconte l’histoire de Charity Valentine (Marie-Eve Beaulieu), une jeune danseuse de cabaret qui rêve d’une vie meilleure.

Avec de nombreux tableaux qui s’enchaînent rapidement, la comédie musicale, pour laquelle on a déjà annoncé des supplémentaires, en met plein la vue aux spectateurs avec une dizaine de danseurs et danseuses, des décors convaincants, des costumes colorés, des musiques puissantes et un rythme très dynamique.

Premier grand rôle
Pour la première fois dans une comédie musicale, Marie-Eve Beaulieu tient le rôle de Charity, la seule danseuse du Ballroom, Le Fandango qui n’a pas abdiqué et qui cherche encore le grand amour.

Élégante et pétillante, la jeune comédienne fait rire et sourire par son jeu des plus rafraîchissant, mais qui manque parfois de conviction lors des interprétations musicales.

L’équipe derrière

Marie-Eve Beaulieu est entourée d’Émily Bégin, véritable muse de Denise Filiatrault, de Gabriel Sa­bourin, de Pierre Gendron, de Nathalie Gadouas et de Paul Cagelet, qui offrent tous une performance cohérente soutenant le travail de la comédienne.

Dans l’ensemble, on sent toutefois que la pièce, surtout les numéros, gagnera en assurance au fil des représentations.

Une musique sous la direction de Pierre Benoît et des danses signées Geneviève Dorion-Coupal viennent rassembler les tableaux et donner un air de fête à la comédie musicale.

Un texte décapant et surprenant, soutenu par un personnage principal à l’innocence presque enfantine, a beaucoup fait rire la salle hier, et ce, du début à la fin. 

Dans Sweet Charity, chapeaux hauts-de-forme, robes à paillettes et musique d’époque réussissent à divertir le spectateur en le plongeant rapidement dans une ambiance de cabaret où sexe, pauvreté, mais aussi espoir se côtoient pour former un cocktail énergisant. On croirait presque parfois voir la pièce s’enfumer…

Sweet Charity
Au Théâtre du Rideau Vert
Jusqu’au 7 juin

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