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Gala de Guy Nantel: Par la bande

Les accommodements raisonnables… Avec un thème pareil, on pouvait s’attendre à un gala plutôt croustillant, hier soir, au Théâtre St-Denis. Un gala à l’humour politiquement incorrect qui aurait soulevé des «Ohhh!» et des «Ahhh!» faussement indignés du public. Une avalanche de blagues cinglantes qui nous auraient déridés tout en nous poussant à réfléchir.

Dans un monde idéal, c’est exactement ce à quoi nous aurions eu droit.

Tel n’a malheureusement pas été le cas (du moins, pas dans les deux premières heures du spectacle; heure de tombée oblige, nous avons dû quitter avant les numéros de Jean-François Mercier, d’Anthony Kavanagh et de Rachid Badouri).

La veillée avait pourtant si bien commencé. En guise d’ouverture, Guy Nantel a plongé dans le vif du sujet en disant tout haut ce que plusieurs pensent tout bas. Tout le monde y est passé : Québécois, juifs, Chinois, musulmans, Michaëlle Jean… L’animateur nous a même proposé sa propre version du rapport Bouchard-Taylor. De l’humour à la fois punché et engagé.

On a toutefois perdu le fil conducteur de la soirée à plusieurs reprises, entre autres pendant la prestation de Jean-Marc Parent. Fort apprécié du public, le récit de voyage de l’humoriste n’avait rien à voir avec la thématique qu’on tentait d’explorer. Même son de cloche pour les apparitions de Réal Béland et le voxpop préenregistré et diffusé sur un écran géant.

On retient cependant les belles imitations de Véronic DiCaire et l’énergie d’Alex Pépin, un jeune comique promu à une belle carrière.

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