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C'est un départ!

Alors que seront lancées ce soir les activités extérieures du 26e
Festival Juste pour rire de Montréal, Métro reçoit deux personnalités
importantes du Festival : son fondateur, Gilbert Rozon, ainsi que la
directrice artistique du Grand Charivarir qui clôturera l’événement le
20 juillet, Danielle Roy.

En plus d’accorder une entrevue à notre journaliste Jennifer Guthrie (Un défilé à l’image du bonheur), le couple a bien voulu commenter  quelques nouvelles de la journée. Bonne lecture… et bon festival!

«Tout
d’abord, il faut saluer le geste. Il y a une grande tendance mondiale
de villes qui sont en compétition. Pour que Montréal se différencie, on
ne doit pas tenter de devenir une métropole culturelle comme New York,
Vegas, Londres ou Paris, mais plutôt un centre de création comme
Hollywood. Trois conditions pour le succès du Quartier des spectacles :
1) un geste architectural spectaculaire et à rayonnement mondial. 2) du
contenu : ce quartier doit devenir le premier théâtre urbain au monde,
un outil pour les créateurs. 3) ce n’est pas le quartier de Rozon et de
Simard, il faut d’autres événements qui se l’approprient pour créer un
flot continu et éclectique d’activités créatives, qui lui donneront son
âme, son sens, sa vie. Un souk culturel, quoi!»
– Gilbert Rozon et Danielle Roy

«C’est
une partie du monde qui m’a toujours fasciné. Je suis allé en Israël
pour pouvoir juger par moi-même. Ma première impression, candide, c’est
pourquoi avoir choisi ce lieu pour fonder un pays? Je fais bien sûr fi
de l’histoire religieuse… Israël est une enclave encerclée par des
ennemis ancestraux. Ce rapport de force guerrier qui mêle la religion
et la terre semble insoluble. Moi qui ai vu le monde progresser depuis
40 ans, je vois mal comment ce conflit et les tensions qu’il suscite
seront désamorcées pour établir une paix durable. Je prie pour eux. Je
propose à l’État juif de venir s’installer au Québec. On va bien
s’accommoder. Inch Allah!»
– Gilbert Rozon

«J’ai
découvert Slava en 1997, alors que je voulais présenter les grands
clowns de la planète. C’est sans doute lui, le plus grand. C’est un Al
Pacino de la scène. Son moindre geste est fait pour étonner. Sa
première venue à Montréal fut un grand succès. En regardant Slava on a
l’impression d’être dans la tête d’un peintre. C’est comme un rêve
éveillé.»
– Danielle Roy

«J’ai
été frappé par l’élégance de ces deux boxeurs lorsqu’ils se sont
rencontrés en conférence de presse, quelques jours avant le combat.
Deux gentilshommes, qui ont d’autant plus de mérite qu’ils se préparent
à se taper sur la gueule. Comme la corrida, j’ai eu besoin d’aller voir
de mes yeux un combat de boxe. J’ai mis de côté mes petits préjugés
«intellos» pour apprécier la beauté des corps et les regards des
boxeurs pendant un match. Un sport magnifique!»
– Gilbert Rozon

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