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Trois jours, trois nuits

Le Festival de jazz se termine dimanche soir, et plus de cent spectacles seront présentés d’ici là. Métro a choisi quatre incontournables pour vous aider à terminer en beauté cette 29e édition. Deux en salle, deux à l’extérieur.

  • Bettye LaVette
    Vous connaissez Bettye Lavette? La chanteuse afro-américaine n’a pas son égale quand vient le temps de mettre ses tripes sur la table. En fait, si, Mavis Staples peut revendiquer autant d’authenticité quand vient le temps de faire passer des frissons, mais les chanteuses de ce genre, à la voix chaude et gospelisante sont une denrée rare de ce côté-ci de la frontière.

    Son plus récent disque, The Scene of the Crime, est mis en nomination aux Grammys et aux Blues Awards parce que la dame pourrait chanter le bottin de téléphone qu’on ne s’en formaliserait pas. Dans son bottin à elle : Elton John, Willie Nelson et Don Henley, des Eagles. Mais attendez-vous à beaucoup plus.

    Au Club Soda
    Samedi à 19h

  • Lee Scratch Perry
    Pour sa part, l’icône du reggae et producteur Lee Scratch Perry est le must absolu de tout amateur de reggae et de dub qui se respecte. Pour les initiés, ça se passe de présentation. Réalisateur des premiers disques de Bob Marley et de ses Wailers – dont il est aujourd’hui le directeur musical – Perry revient en force avec un premier disque en 15 ans, un chanteur, Elan Etias, et les classiques de Bob Marley, aux côtés du groupe.

    Au Métropolis
    Samedi à 20 h 30

  • Alejandro Escovedo
    Alejandro Escovedo est un auteur-compositeur américain d’origine mexicaine qui fait de magnifiques chansons dans les contrées americana. Amours déchus, poésie lumineuse et instruments à cordes à l’avenant. Et c’est gratuit, en plus!

    Au Club Soda
    Dimanche à 19 h

  • Beast
    Le petit EP de quatre chansons de Beast qui circule en ville en ce moment laisse espérer de grandes réalisations pour le tandem Betty Bonifassi (DJ Champion) et Jean-Philippe Goncalves. Ensemble, ils ont accouché d’une petite bête féroce et farouche qui mord si on l’approche trop! Quelque part entre Rage Against The Machine, Holy Fuck! et l’apocalypse, la musique post-industrielle remplie d’urgence du groupe est défoulante à souhait.

    Scène Groove Bell
    Samedi à 22 h

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