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Woody et les robots

Il est apparu, avec ses complices du lundi soir, chez Carslyle à Manhattan. Son endroit de prédilection. Extirpé de son patelin et téléporté à Montréal, l’amoureux du jazz de la Nouvelle-Orléans a pris le pouls de ses 73 ans.

Respirer le même air que Woody. Ici, la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Une missive à demi avouée par les 2 300 personnes présentes. Une curiosité. Le cinéaste angoissé de Manhattan qui pompe sa clarinette au son de ce dixie un peu pépère, économe, lent comme la chaleur des bayous. Quelle proposition à la fois insensée et alléchante!

Nul besoin de souligner qu’on n’a pas besoin d’une écoute attentive de deux heures pour faire le tour du concept. Mais en même temps, Woody Allen nous avait prévenus: on est des amateurs.

C’était plus que ça, ne soyons pas bêtes.

Le cinéaste septuagénaire voue un respect énorme au genre, un klaxon chaleureux de trombone, banjo, piano, batterie (pas de crise cardiaque ici…) qui nous ramène à Bourbon Street à la Nouvelle-Orléans. Qui ne voudrait pas y être dans le fond?

Analysez votre Woody comme vous le voulez, il a choisi une musique merveilleuse et fédératrice. Mais pour faire avec ses potes, dans un bar le lundi soir. Ne perdons pas de vue l’intention.

Reste que voir Woody Allen au festival, c’est un coup fumant. Deuxième chapitre ce soir au même endroit.

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